Retour Jour 2

Le marathon FME est bel et bien commencé !

Pour ma part, la soirée à commencé au Paramount, le temps d’entendre quelques chansons de Barnabé Pomerleau, un résident de Rouyn qui à fait récemment paraître un EP et prépare son premier album.  Appuyé de ses 4 musiciens il nous chante son quotidien dans les deux langues officielles, dans un folk rappelant une approche « Boite à chanson. »

Après une trentaine de minutes de concert, direction Petit théâtre, le temps de capter quelques chansons du concert du groupe français Montgomery et de découvrir leur indie-rock bien articulé.  Une bonne prestation en soit qui donne le goût de découvrir plus en profondeur leur répertoire autant sur disque que sur scène lors de leur prochain passage.

Retour rapide au Paramount, le temps d’entendre une trentaine de minutes du matériel à paraître de Elisapie Isaac. Un album qui présente des textes de sa propre plume, mais aussi de son mentor en écriture Frédéric Gary Commeau, de Fred Pellerin et Richard Desjardins pour ne nommer que ceux-là. Présenté en formule trio avec Antoine Gratton et Gabriel Gratton (aucun lien de parenté), elle a réussi à créer le premier véritable moment d’émotion pure du FME 2009.  Son interprétation touchante d’un magnifique texte de Desjardins s’est mérité spontanément une longue ovation du public. Un moment à retenir et il fallait être quoi!

Ensuite, j’ai assisté à l’ensemble de la prestation de Xavier Caféïne remplaçant de pied levé Mara Tremblay. Visiblement content d’être de retour au FME, il a profité de l’occasion pour nous présenter six nouvelles chansons (Le métro, la lune, les bons et les méchants…)  qui paraîtront sur son prochain album. Notons la présence d’un nouveau collaborateur aux claviers, Sandy Belfort ( Pawa up first, Paul Cargnello). En délaissant une deuxième guitare pour l’intégration des claviers, le rockeur amorce un virage fort intéressant dans son environnement sonore, mais tout en restant fidèle au son post-punk.

Cougarettes

Candy – Les Cougarettes
photo: Cyclope

Pour terminer la soirée, je me suis promené entre deux des trois concerts programmés à 00h00. En commençant par The Cougarettes, au Groove, débutant avec 25 min de retard, je n’ai pas été en mesure de rester bien longtemps. Mais les 3 chansons que j’ai entendues m’ont bien plu. Un électro-rock dansant rappelant les accents électro européen actuel. La présence scénique de la chanteuse Candy, impressionne et rappelle celle de la chanteuse des Duchess Says. Dernier arrêt de la soirée au concert de Mother Mother, qui par leur indie-pop extrêmement bien ficelé, ont électrisé le Cabaret de la dernière chance.  Leurs arrangements vocaux et les mélodies fortes accrocheuses rappelant légèrement les débuts du groupe de Vancouver (tout comme eux) Hot Hot Heat. En somme un des moments fort du festival.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.