Archives de catégorie : Quartiers d’hiver 2016

PORTRAIT DES QUARTIERS D’HIVER : HIPSTERS ON ICE

J’avais pas prévu d’aller là, donc pas emmené ben ben de vêtements adéquats pour la pêche…Avec vingt minutes pour me préparer (en plus d’essayer de finir mon dernier billet ), j’ai rappaillé une tuque ici, des mitaines et une paire de bas de laine là pis je me suis dis que de toutes façons, j’aurais de la bière en masse sur place pour me réchauffer.

Les gars sont venus me chercher et ma grand-maman (chez qui je logeais pour le week-end) était bien ébranlée de voir des oreilles de lapins sur la tête du conducteur! Moi, c’était plutôt le tit-coat de cuir de son compagnon qui me laissait perplexe, mais bon. C’était son droit de vouloir conserver son look hipster même dans l’fond des bois, sur un lac plein de slush!

Finalement, c’est moi qui étais dans le champ, il faisait tellement beau que j’ai même enlevé mon manteau! Ça nous a pas empêché de boire de la Boréale (encore), de faire du ski-doo (faut faire attention quand même pour pas éclabousser ses chums quand on part en fou) pis de péter de la broue en masse. Y’en a qui ont même sorti quelques poissons!

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Par contre des souliers de toiles pis des Docs c’est peut-être pas l’idéal par un temps pareil. C’est un pensez-y bien pour l’an prochain. …Pis en plus, les bottes à l’eau sont full à mode! Win-win!

 

King

Steve Dumas a le don pour faire sortir la jeune fille de 17 ans en chacun de nous. C’est ce qu’il a fait hier avec brio en commercialisant son hashtag #surlapistededanse et en faisant un parallèle entre la capacité de l’Agora des Arts versus la population total de Rouyn-Noranda ce qui en revient à dire qu’il jouait au Stade Olympique.

Dumas - Quartiers d'Hiver

Belle métaphore, mais on a eu peur que le toit s’effondre tout le long du show.

Pour ma part, c’est juste avant que l’aiguille sorte de la botte de foin avec la solide prestation du jeune Simon Kingsbury. Un spectacle sans stroboscopes ni feux d’artifices, uniquement un homme avec ses compositions et sa présence scénique vulnérable, honnête et franchement bien livrée.

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Sa chemise bleue poudre était frippée. Il s’est probablement inscrit aux tests cliniques d’Algorythme Pharma pour se payer une Godin 5th Avenue couleur cerise made in Quebec. Terre à terre, accessible, il a conquis son public une personne après l’autre, avec un registre intimiste et dynamique à la fois et mettant toujours les textes en avant plan.

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Ça fait maintenant un bout que Stéphane Lafleur nous as dit que la journée qui s’en vient est flambant neuve. Simon Kingsbury représente à merveille le folk rock moderne, intelligent, raconteur et légèrement blasé qui livre avec justesse le mal de vivre du quotidien sans pour autant sombrer dans le fin fond de l’océan Pacifique.

Pour en savoir plus sur ce jeune auteur-compositeur-interprète, je vous invites à consulter son questionnaire Quartiers d’hiver