Une anti-entrevue avec Philippe B.

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Philippe B. / Photo: Hugues Bélanger

Après Antoine Corriveau, voilà que c’est au tour de Philippe B. de répondre à ce qu’il convient d’appeler une anti-entrevue, à défaut d’avoir une meilleure expression!

Que signifie pour vrai l’acronyme FME? Peux-tu le twister pour lui donner un nouveau sens?

Hum… Pour ceux qui a fallu convaincre de venir au festival, je présume que ça peut vouloir dire le Festival de musique énervante. Dans le sens où, parfois, les gens peuvent avoir des idées préconçues sur les types de musiques qu’ils aiment. Donc, ce serait davantage l’acronyme du préjugé!

Si le FME était un drink ou cocktail, ce serait…?

Ah! Ce serait de la bière. À profusion! J’ai des souvenirs des premières éditions des festivals où j’ai peut-être abusé de la bière gratis!

En montant à Rouyn dans ton camion loué, quelle toune t’n’écouteras pas?

Je n’écouterai pas I’m only sleeping, des Beatles!

Et à ton show, quelle toune que tu ne joueras pas?

Je ne veux pas faire de la peine à personne, mais je ne jouerai pas Stuck, de Gwenwed.

Pourquoi?

Parce que j’ai heureusement l’embarras du choix maintenant que j’ai quatre albums de jouer juste des chansons de mon répertoire! Stuck, je l’ai faite au Cabaret pour un hommage à Gwenwed en version acoustique avec Ben [Lavergne, bassiste].

Toujours pendant ton show, dis-moi donc quelle danse tu ne feras PAS?

Bien que je suis un gars assez ouvert en matière de danse, je ne pense pas faire le Gangnam Style! Je ne l’ai pas appris, puis de toute façon, il est trop tard. [Le Gangnam Style] c’est passé!

Quel show tu n’irais pas voir?

Je risque de manquer les shows d’après-midi, parce que je reste chez ma mère, où je me lève parfois à 15h! Cela dit, je trouve que les shows d’après-midi, c’est une super belle initiative. Ça m’arrive même de manquer les 5 à 7, parce que je suis encore chez ma mère. (rires)

Pendant ton séjour en Abitibi, qu’est-ce que tu ne mangeras pas?

Je ne sais pas trop ce que je ne mangerai pas. Chose certaine cependant, je vais manger la bouffe à ma mère, genre de la croustade aux pommes.

Poursuivons dans le même esprit si tu le veux bien. Qu’est-ce que tu ne boiras pas pendant le FME?

Ouin, disons que je ne boirai pas de la Tremblay, mais plutôt de la Boréale!

Selon ton expérience de Rouynorandien quel est le meilleur endroit pour frencher pendant le FME?

En effet, c’est important. J’ai quelques idées à ce sujet. C’est mieux d’aller dans la zone séparant la Maison en sol mineur de la presqu’île. Je ne sais pas si c’est encore comme ça aujourd’hui, mais il y a une espèce de sous-bois propice à ça. Sauf que d’un autre côté, pendant le festival, la Maison en sol mineur devient le quartier général du FME, alors point de vue intimité… (rires) Reste qu’en dehors du FME, c’est LA meilleure place pour frencher!

En terminant, peux-tu formuler un conseil général à l’intention d’un néophyte du festival?

Oui, bien sûr. Je dirais : pace yourself. Le FME dure quatre jours, alors assure-toi de ne pas te brûler la première journée, genre le jeudi soir. Après tout, il y a des bons shows à voir le dimanche. Il y a moyen d’avoir du gros fun les quatre soirs!

Sur ces belles paroles pleines de sagesse, merci!

Merci à toi.

Philippe B. joue le 28 août à 20h à l’Agora des arts.

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