Une anti-entrevue avec Antoine Corriveau

AntoineCorriveau
Antoine Corriveau / Photo: Hugues Bélanger

Antoine Corriveau et ses musiciens débarquent au FME pour une deuxième fois en carrière. Ce sera l’occasion pour l’auteur-compositeur-interprète de présenter le matériel tiré de son plus récent album Les ombres longues.
Lors du dévoilement de la programmation du FME à Montréal, La Bouche croche s’est entretenu avec le ténébreux chanteur avec l’idée casse-cou de réaliser une «anti-entrevue». Questions tordues dans l’ordre et le désordre… Propos recueillis par Hugues Bélanger.

Que signifie pour vrai l’acronyme FME?
Femme mature entreprenante (rires)!

Si le FME était un cocktail, ce serait…?
C’est un mojito! Parce que je suis parti sur un trip de mojitos depuis deux semaines! C’est comme mon côté «femme mature entreprenante» assumé!

Qu’est-ce que tu ne vas PAS faire pendant le festival?
J’vais pas faire de tounes de Daniel Lavoie!

Euh… Explique! Ça m’intéresse!
Ben parce que tout l’monde dit que je chante comme Daniel Lavoie! (rires)

Au fait, quelle toune tu ne vas PAS jouer pendant ton set au FME?
J’vais jouer aucune chanson de mon premier EP paru en 2008. Les tounes ont mal vieilli!

Quel show t’irais pas voir?
J’irais pas voir un show à midi parce que je vais sûrement me coucher tard.

Pendant ton séjour en Abitibi, qu’est-ce que tu ne mangeras pas?
Je sais pas ce que je mangerai pas. Mais je sais que je risque de manger de la fondue. Parce que je vais sûrement aller chez les parents de Christian [ndlr : guitariste], pis ils font tout l’temps de la fondue! En tout cas, j’pense pas manger beaucoup de légumes!

Et qu’est-ce que tu ne boiras pas?
[sur un ton formel] Du Goldschalger! C’est une histoire de brosse d’adolescent! Pendant deux ans, l’odeur de la cannelle me levait le cœur! On ne m’y reprendra pas!

Dans votre camion, qu’est-ce que vous n’écouterez pas en montant à Rouyn?
On n’écoutera pas de Kaïn parce que c’est trop original! C’est trop déstabilisant! (rires) On risque d’écouter beaucoup de Boom Desjardins, par contre!

Pendant ton concert à la salle Évolu-Son, quelle danse tu feras PAS?
Hum… C’est pas sûr encore… Il y a une danse que je fais parfois dans des festivals. On s’attend pas à ça de moi. C’est une danse un peu suggestive, voire lascive. C’est rare que je la fais. Seulement dans les grandes occasions! Fait que ça se peut que je la fasse PAS! (rires)

Un peu de géographie maintenant : selon toi, quel est le meilleur endroit pour frencher pendant le FME?
[hésitations] Ah, le… Voyons… C’est quoi déjà le nom? Mon père vient de Rouyn… Comment ça s’appelle… «l’affaire à l’ours»…

Ah! Tu veux dire le cap d’ours?
C’est ça : le cap d’ours! D’après moi, c’est LA meilleure place. Ça se peut-tu?

Confirmé!

Fin de l’anti-entrevue

Alors, pour savoir si Antoine Corriveau va danser comme un Patrick Swayze ou pour connaître son appréciation du cap d’ours, rendez-vous à son concert le vendredi 29 août en formule 5 à 7 à la salle Évolu-Son.

4 réflexions au sujet de « Une anti-entrevue avec Antoine Corriveau »

  1. Une femme mature entreprenante, ce serait une femme cougar dans le vocabulaire d’aujourd’hui. Un peu réducteur je trouve …

  2. Pour ma part, enfin à mon humble avis une femme mature entreprenante ne correspond pas du tout à une femme cougar. J’ai l’impression qu’il y a bel et bien confusion des genres…

  3. L’anti conformisme et la capacité à rire d’un systême qui va à sa destruction voilà l’avenir, voilà ce que la jeunesse doit arriver à surmonter ! Merci à vous artistes à faire évoluer les mentalités !

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