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Meubler l’attente.

Dans une semaine jour pour jour, Rouyn-Noranda sera noir de monde (et non de mouches, elles ont déserté à c’temps-ci de l’année). La fébrilité dans la capitale du cuivre commence à se faire sentir. Au bureau, on se sent d’attaque! Déjà, on peut voir que la ville se prépare tranquillement à recevoir les milliers de festivaliers fébriles de passer la porte de leur premier spectacle. La population locale n’a aucune raison d’ignorer que la semaine prochaine, la ville sera sous l’emprise de la musique émergente. En guise de signaux visuels et sonores, je pense entre autres aux nombreux oriflammes à l’effigie du FME suspendus un peu partout, à CFME diffusée au centre-ville dans les haut-parleurs extérieurs, à la méga planche de bois (dans laquelle est gossé le logo du festival) accrochée au mur d’un building coin Murdoch et 8e Rue, aux gens qui se pavanent gentiment avec leur chandail du festival, aux affiches scotchées un peu partout et j’en passe. Y’a pas à dire, tout ça laisse présager une 9e édition des plus festives! Mais puisqu’on ne peut pas fast forwarder le temps pis que de toute façon, on a encore un peu de pain sur la planche, voici quelques trucs que je vous suggère de faire pour vous occuper avant le FME : Continuer la lecture de Meubler l’attente.

Le trait d’union

C’est ma 4e fois au FME. Je crois. Effectivement, pour une raison qui m’échappe, je ne me rappelle pas exactement de tout de mes passages à Rouyn. Sérieux, je suis sûr que c’est ma 4e visite au FME, mais j’ai un léger doute quand même. Il faut dire que je suis aussi venu souvent dans mon enfance dans la grande ville de Rouyn (j’habitais à la Baie James, alors hein, les adjectifs n’ont pas la même portée). Donc j’ai un petit flou concernant mes visites dans la capitale internationale du cuivre.

Peu importe au fond si ça fait 3 ou 4 FME que je vis, je sens un changement dans l’évolution de la bête. Ce qui est bon signe en général. Je crois qu’une partie de ce changement réside dans la nouvelle scission entre Rouyn et Noranda que le festival a réanimé… mais pour le mieux!

Comment un festival divise une ville en 2? C’est simple: les 5 à 7 à Rouyn, et le gros des spectacles de soirée à Noranda. Ce qui évite les va-et-vients d’un bord à l’autre de la ville à chaque demie heure (on ne maque plus de gros segemnts de spectacles dû à des déplacement). Mettons que je voudrais être poétique, mettons, je pourrais dire que le FME, c’est en fait le trait d’union de Rouyn-Noranda. Mais tsé, j’irais pas jusqu’à faire de la poésie, et surtout pas en faire le titre d’une chronique.

Un peu d’histoire (mais à peine)

Commençons par le commencement. Le nom de la ville.

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