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Activité hors festivités

Il y a plusieurs choses à faire à Rouyn-Noranda, comme j’ai déjà pu en parler dans mes chroniques précédentes. Mais aujourd’hui, je vous propose une activité urbaine de plus en plus en vogue!

Le concept est inspiré d’un mixte entre la traditionnelle rando de raquette dans les bois, une route des vins ou quelque chose du genre, ET la fameuse ride *PPL pour se montrer à tout le monde.

Rouyn en raquettes 1964. BAnQ
Course de raquettes à Rouyn – 1964 – Source : BAnQ

Inspiré du Club des raquetteurs de Rouyn, le concept a évolué, mais reste simple :

1 – Tu vas t’emprunter des raquettes à la maison Dumulon.

2- Tu sors des sentiers battus aka tu te diriges vers la Principale.

3- Tu fais un tour PPL (Principale, Perreault, Larivière), puis quand tu es de retour sur la Principale, tu t’arrêtes dans un commerce pour te prendre une petite gâterie. Un chocolat chaud au romarin au Gisement. Un beignet de morue au Cachottier. Une bière au Trèfle Noir. Une brochette de poulet à la Brochetterie Grecque. Ou encore une dégustation d’huile d’olive chez Oliv…

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En tout cas, tu vas bien où tu veux prendre ce que tu veux, mais il ne faut pas oublier l’important :

  • Te pavaner sur la Main! Ralenti quand tu passes devant une terrasse bondée, ou plutôt une vitrine bondée.
  • Regarde-les gens dans les yeux et salue-les lorsqu’ils te voient.

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  • Répète la randonnée aussi souvent que tu le désires. Personne ne s’en rend compte que ça fait 6 fois que tu passes dans la même journée…
  • Have fun and don’t get drunk in public. Sauf si c’est un jour de festival.

 

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*NDLR PPL c’est l’acronyme donné au trajet qui emprunte la rue Perreault, la rue Principale et la rue Larivière. 

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*CLAUDINE J’AI MIS L’ARTICLE ICI MAIS JE SUIS VRAIMENT PAS CERTAINE D’ÊTRE PRÊTE À LE PUBLIER FINALEMENT! JE TE REVIENS VITE LÀ-DESSUS!* NDLR Ça, c’est Juju qui laisse des notes dans la plateforme WordPress parce qu’elle est semi à l’aise avec ses émotions.

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J’ai commencé à écrire pour la Bouche Croche en tant que fille de Môréal (c’est de même que je le prononce pour vrai). J’étais venue passer un été à Rouyn. J’écrivais avec ce regard de la Montérégienne habitant des grosses cristifie de métropoles depuis 7-8 ans. J’étais la fille tombée sous le charme de cette ville minière avec-pu-de-mine, la fille qui remarquait qu’ici on dit « la » devant le nom des rues. La fille qui en avait appris un-peu-pas-tant-que-ça sur cette municipalité aux charmes multiples et à l’histoire jeune, mais intense. Parce que Rouyn, C’EST intense.

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Je suis repartie vivre dans mon appart faite sur le long de la rue De Lorimier le lendemain de ce FME, débutant une maîtrise le surlendemain. J’ai haï. Pour plein de raisons, bonnes et mauvaises. Je suis revenue vivre à Rouyn-Noranda en janvier.

Mine de rien c’est le levé du soleil de mon chez-moi, au centre-ville.

Je me retrouve aujourd’hui à habiter sur le bord, non seulement de la 117, mais également du lac Osisko. Je suis aussi proche des canards que du Trèfle Noir. C’est quand même la belle vie, ça. Sauf que pour moi, Rouyn-Noranda (qu’on peut entendre dans ses oreilles tel que chanté par Matt Farley), c’est plus que la rencontre de la nature avec la ville, de la culture avec le bois, de la musique partout avec le chant des oiseaux (ou des mouches noires par moment), des bons restos aux bonnes pétâtes frites. Rouyn-Noranda, c’est des gens chaleureux. Des gens qui m’ont accueilli à bras ouverts. Qui m’ont souri gratuitement et sans jugement. Des gens que j’aimerais toutes prendre dans mes bras et leur dire merci.

Contrairement à quand je me prenais pour Amy Winehouse dans Camden Town en 2008, c’est sûr que quand je fais des niaiseries ici, ça a des répercussions. NDLR Qui n’en fait pas ? Ceci dit, les gens me sourient encore, donc j’imagine que je suis pas si pire que ça. J’imagine que je vieillis, malgré le reste.

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Donc c’est ça, je vous aime genses dépareillés et ouverts. J’ai hâte de vous voir en condensé aux Quartiers d’hiver, entre deux shows fous malades avec une boréale à la main (on fait ben rien que ça deux fois par année!).

Et toi, pourquoi as-tu hâte ?