Allô, je suis Justine

Ayant grandi à Saint-Jean-sur-Richelieu (pas de « le » s’il-vous-plait-merci), mon adolescence a tourné notamment autour de mon envie de vivre à Montréal, « the place to be ». Au printemps dernier, après environ 6 ans en tant que Montréalaise, j’ai failli frapper et insulter tout et tout le monde qui se mettait dans mon chemin, c’est-à-dire tout le monde sur l’île, puis, finir ma vie en position fœtale dans mon lit. Pu capable pantoute !

Vivant maintenant dans le hood du Vieux Noranda, je me sens comme dans le quartier où j’ai grandi, sauf qu’on a troqué la rivière Richelieu par le lac Osisko, pis l’usine Singer par la Fonderie Horne. Même bruit de fond de voie ferrée et même vue sur blocs appartement. Je suis maintenant chez moi ici, et je pense sincèrement avoir l’expertise nécessaire (et surtout toute la légitimité du monde! Hu-hum) pour vous faire connaitre Rouyn-Noranda et l’Abitibi-Témiscamingue!

welcome_to_the_RNBienvenu à Rouyn-Noranda, je serai votre guide!

FMEAT 2014 : du beau, du bon et Noranda la douce

Dur retour à la réalité pour plusieurs festivaliers et festivalières, moi la première.
Tant de beaux moments en tête, et incapable de définir LE moment fort de la fin de semaine.
Faut dire que le FME a commencé en grand avec le show surprise de Dear Criminals jeudi à la presqu’île. Leur musique planante dans un décor surréel. Wow. Et je pourrais continuer à énumérer des spectacles qui m’ont comblée de bonheur.
Je crois toutefois que mon point fort cette année fut Noranda. Toute le vieux Noranda!
Ce quartier où se trouve la plupart des activités du FME, fut ma terre d’accueil pour l’été.

Endroit des mille et une surprises que j’ai arpenté de long et en large, par ses ruelles plus souvent qu’autrement. Robin, mon chat est aussi devenu un grand fan du coin, où il chasse les insectes de la 11e rue à la 7e, de la fonderie à la Murdoch.
Lorsque j’étais venue à Rouyn-Noranda pour le FME en 2012 et en 2013, je ne réalisais pas l’effet du festival sur le Vieux Noranda. Le frénésie s’empare du quartier qui autrement, peut sembler un peu monotone. Jadis, la Carter et la Murdoch étaient les rues principales de Noranda, mais dès la fusion avec Rouyn, les commerces eurent tendances à migrer vers la Main et la Gamble. Il faut toutefois se détromper. Avec ses bars (dont le fameux bar des chums!), ses salles de spectacles et le bruits des trains qui vont et repartent de la fonderie, il est difficile de s’ennuyer!
Mais ce que je veux dire là, c’est que, maintenant que je connais la place (et que je l’aime d’amour), j’ai été vraiment agréablement surprise jeudi après midi de sentir cette énergie qui s’est déployée dans mon hood estival. La Carter, l’épicerie Windsor, le Twin Kiss, tout s’est empli de vie, de rire, de joie et d’excitation. Et ça continué jusqu’à tard dimanche soir.
Ça, c’est une mautadine de belle facette du FME qui mérite d’être félicitée.
Bravo à toute l’équipe pour cette douzième édition du FMEAT qui fut encore une fois un énorme succès!