Ma première journée au FME

Jeudi 4 septembre- 7h du matin

« Allô Antoine? T’es où? Le bus part maintenant. »

C’est mon amie Karine qui m’appelle, alors que je suis tranquillement endormi dans mon lit, bien lendemain de veille (gracieuseté d’un bar dans Hochelaga), pour m’informer que j’avais manqué le bus magique du FME. Quelques sacres plus tard, Karine m’indique qu’il y a un autre départ à 9h dans une mini-van. C’était parti pour le FME 2015.

Dans la van, il y avait un pétard blond, qui fait des relations de presse internationale, sa femme, son ami et deux gars de Sudbury qui font de la musique. Une gang assez hétéroclite, mais en deux-trois kilomètres, on était déjà les best buddies. Pétard blond roulait à 130 km/h. J’avais peur pour ma vie, mais au moins je savais que j’allais arriver rapidement. Un arrêt McDo (ben oui, en road trip on a le droit) et un tit pepi plus loin, on débarque à Rouyn. J’avais une certaine appréhension, parce que nous étions passés par Malartic un peu plus tôt. À ce que je comprends, Malartic c’est un peu le Kandahar de l’Abitibi. Je me suis sérieusement dit, dans mon for intérieur, que si Rouyn ressemblait à ça, je revenais live à pieds à Montréal. Finalement, tout est beau comme un cœur. Rouyn, c’est Walt Disney World.

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Drop les valises dans ma chambre, retourne sur la 7e pis pogne un bock jaune. On est en business. C’est Syzzors qui joue. Je m’installe devant la scène. La peau de ma face décolle tellement le son est fort, mais je suis heureux et je ne me recule pas pour autant. Je suis en Abitibi pour la première fois et j’apprécie le moment.

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Karine vient me rejoindre, je croise plein de monde que je connais, je passe d’un groupe à l’autre, je vais dans les coulisses, je mange de la poutine à la sauce sucrée du ptit foodtruck vert, pis il fait froid, mais je m’en fous. (D’ailleurs ce soir, un coton ouaté sera de mise. Oui oui on me l’avait dit, mais j’ai une maudite tête de cochon.)

Je croise mon ex-futur chum (voir mon premier billet) pis sa blonde (ben oui, c’est des choses qui arrivent parfois, même chez les homosexuels). Il me parle comme si on ne se connaissait pas, mais ça aussi je m’en fous. Je suis venu pour être un Antoine qui ne s’en fait pas trop avec la vie. Après avoir niaisé devant la scène une heure après le show d’Ariane Moffatt, je me rends au Cabaret. Tous mes amis sont passed out. On reste 10 minutes pis on retourne niaiser devant la scène. On me dit qu’il faut absolument que j’aille au bar des chums. Il est deux heures du matin et il me reste 4 jours. J’ai misé pour le retour au bercail. J’irai une autre fois voir à quoi ressemblent les chums.

Ce matin je prends mon déjeuner sur le quai du camp Flavrian pis j’écris ces quelques lignes en fumant une cloppe (un vrai poète maudit). Je sais que tantôt je vais au lancement de Philippe Brach, mais c’est à peu près ma plus grande planification de la journée. C’est un peu ça la magie du FME. À suivre…

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