Archives de catégorie : FME13

« On the road again » (comme la toune de Richard Séguin.

Moi pis mon fidèle carrosse de course (ma Yaris 2008 lol), on a hit the road vendredi après-midi en direction de l’Abitibi. Après des pilons de poulet fou dans tête, une ride de kayak su l’lac pis un dodo au chalet de ma tante à Chutes St-Philippe, Yari et moi on a parcouru plusieurs kilomètres, un par un, sua 117 Nord jusqu’à Roquemaure (70 km passé Rouyn genre) où ma cousine tenait un party de famille à son chalet. Pas d’anecdotes rocambolesques, juste une petite frousse de m’faire arrêter dans l’parc (encore, crisse) mais la police en avait pas après moi finalement c’te fois-là. Tout ça pour dire que j’en ai profité pour porter attention aux spots où tu pourrais t’arrêter sur la route vers Rouyn, des fois que tu ressentirais le besoin de te délier les jambes, de changer le mal de place in peu.

1) La Chaumière à Mont-Laurier : Je sais pas pour les autres mais moi, chaque fois que je fais le trajet Rouyn-Montréal (ou l’inverse), je m’y arrête au moins une fois pour me délecter du plat que mon père utilise également en guise de surnom à mon égard : une poutine. Voici l’adresse : 353 Boulevard Albiny Paquette

2) Les Chutes du Mont Rolland : À peu près 40 kilomètres passés le début du Parc de la Vérendrye, y’a ce cristie de beau spot plein-air où il fait bon manger un sandwich aux zeux pas d’croutes soigneusement préparé la veille du départ. On y était arrêté une fois avec mes parents pis mon frère quand j’étais kid mais on n’y était pas resté longtemps parce que mon père pensait qu’il y avait un ours pas loin. On était ben relax en mode « découverte d’un nouvel environnement » pis on a entendu des branches craquer. Ça pas été long qu’on a entendu le paternel s’exclamer « Julien, Josée, niaisez pas icitte, on vire de bord, y’a un ours din parage ». J’me suis pas fait prier pour rebrousser chemin, mettons. Fait que ça été la seule fois que j’suis arrêté aux Chutes du Lac Rolland. Mais bon, capotez pas, ça veut pas dire vous allez devoir sortir vos skills de comédien pis faire le mort devant un ours vous autre itou.

3) Le Domaine : À peu près à mi-chemin dans l’parc, quoi que pas tant que ça finalement, y’a le only one spot (ou presque) où tu peux tinquer ton char. Le Domaine, c’est la place où j’ai failli rester pogné un moment donné que j’étais descendue en Abitibi en autobus. En revenant à Montréal, moi pis mon amie on avait pas catché que le bus arrêtait au Domaine juste pour pogner des colis. On avait besoin d’aller aux toilettes so on s’est pas posé de questions pis on a enligné les bécosses tout de go. En sortant, vision d’horreur, le bus était en train de crisser son camp. J’pensais jamais avoir à courir après un autocar. Mais c’est ce qu’on a dû faire. J’me voyais déjà coucher su l’balcon du resto en attendant qu’un prochain bus passe pis l’idée me paraissait plus ou moins douce. Le bus a fini par s’arrêter parce que je pense que le chauffeur nous a aperçu avoir l’air folles en arrière. Fudge, le char de marde qu’on s’est mangé devant tout le monde en rentrant dans le bus, ça avait pas de classe. Mais bon, vous, vous allez être entre chum dans une Accent de Hyundai fait que y’a aucune chance que ça vous arrive. À part les t-shirts, les machines à peanuts pis les murs bruns de la bâtisse, y’a rien de trop émoustillant. Mais selon moi, ça vaut l’détour. Ne serait-ce que pour jeter un coup d’oeil à la salle à manger du resto qui ressemble drôlement à une cafeteria terne d’école secondaire

4) Le resto L’orée des bois à Louvicourt : Une fois sortis du parc, si vous vous êtes pas gâté d’une poutine à La Chaumière un peu plus tôt dans le trajet, je vous recommande de faire un pit stop à ce resto-là. C’est ma feu grand-mère qui m’a amené là pour la première fois quand j’étais kid. C’est sûrement pour ça que j’y arrête parfois. Sinon, d’habitude quand t’arrives à Louvicourt, t’as tellement hâte d’arriver que tu fait juste pas t’y arrêter. Sauf si t’es su l’bord d’la panne sèche. Y’a une station service où tu peux faire le plein, en cas de besoin.

Tu peux toujours être YOLO pis arrêter là où l’appel se fera sentir t’sais. Les quatre endroits suggérés ci-haut restent dans les arrêts de type « classiques », selon moi. Si tu fais la route de soir, c’est toujours assez spécial (pour ne pas dire freakant) de s’arrêter au beau milieu du Parc La Vérendrye une fois qu’y fait ben noir, de te planter deboute à côté de ton char, éteint (les lumières itou) pis d’écouter l’silence. Là-dessus, j’vous invite à me faire part de vos haltes favorites entre Rouyn pis Montréal en écrivant à [email protected]

Aller, bonne route! (et surtout, soyez prudents!)

The birth of a music lover

As far as self-directed musical education goes, mine was uniquely slow and awkward.
My parents were immigrants from very austere living situations in their home countries. So austere that, even as twenty-somethings in the sixties, the seismic shifts in pop culture and music were so far removed from their reality that they missed it entirely. (Asking my father about the Rolling Stones will only win you a quizzical glance. Ask him about science, engineering or history, and epic lectures will ensue). After moving to Canada they had very limited time and money to devote to the very first world pursuit of « consuming » music.
But, as many struggling immigrants often do, they encouraged my sister and I to take up an instrument, preferably inexpensive ones. Rebel that my sister was, she chose piano. (Sorry Ma)
When it came to discovering music, we had free reign. It could have been a harsh desert to wander, but fortunately there appeared Much Music which debuted in 1984. The same year that my sister and I jointly purchased the Rock ’84 LP. (Thank you K-Tel! Rock ’84 )
It was an auspicious, yet humble beginning to my musical education.
One of my goals at this year’s FME is to mine the stories of musical awakening from the mouths of the the artists themselves. I want all the pimply awkwardness, as well as the tearfully profound moments of discovery.
To all the musicians and festival goers of FME: please feel free to open up about your musical youth when Zeus comes calling. Everyone can benefit from revisiting those innocent times, and it makes for some great drinking stories.

À Bientôt!

-Zeus

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