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Chez Linda, le casse-croûte réconfort

Le casse-croûte québécois est un synonyme inconditionnel de réconfort. L’Abitibi-Témiscamingue, comme le reste du Québec, regorge de ces petites cabanes parfumées à la patate.

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À Rouyn-Noranda, Morasse trône sur le royaume. Certes, sa poutine est bien bonne, mais son succès est aussi lié au fait qu’on y nourrit les noctambules gourmands.

Dans l’ombre du Morasse, de l’autre côté de la ville, se trouve une petite maison transformée en casse-croûte : Chez Linda.

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Chez Linda, on propose un menu sans prétention, mais réalisé dans les règles de l’art.

Chez Linda, on t’aide même à trouver la poubelle à facture. C’est parfait ainsi, surtout quand la poutine devient le remède-déjeuner- miracle d’un lendemain de fête.

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Chez Linda, ta tête qui tourne est réconfortée par un voyage dans le temps aux saveurs d’huile de et de friture.

Chez Linda, t’as l’impression de faire changement du Morasse.

Chez Linda, le décor et tous ses délicieux détails te rappellent l’enfance du québécois moyen.

Chez Linda, t’as l’impression d’être dans une scène de 1987, pis c’est apaisant.

Qu’on se le dise, y’a rien comme un café filtre, une poutine, des murs pastel pis des  chaises fixées au sol qui pivotent pour te remettre sur la bonne track.

Chez Linda, les septiques seront confondus.

 

 

Du Cheval blanc au Trèfle noir

Quand t’es un expat (ou un ex-nouvel-habitant), la première chose à faire sur ta terre promise, c’est chercher un repère.
Dans mon ancienne vie, je fréquentais les microbrasseries et les tavernes de Montréal.
Pourquoi ?
Était-ce les coins sombres ?
L’odeur du houblon ?
La clientèle majoritairement masculine ?
Le plaisir de m’entendre penser et parler ?
Bref, outre la qualité des produits à boire, je me l’explique ben mal.

Tout ça étant, lors de mon arrivée à Rouyn-Noranda, j’avais un besoin à combler ; boire.
Boire oui, mais autre chose que de la Coors. Entendons-nous, je n’ai rien contre ce breuvage, mais ce n’est juste pas ma tasse de thé. (toudoum tissssh)
L’instinct de survie dans le tapis, j’ai trouvé un endroit, un refuge, une deuxième maison.
Bref, j’ai trouvé le Trèfle noir !

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Le Trèfle, pour les intimes, est l’un des refuges de la dynamique faune Rouynoradienne.
En hiver, on aime s’y réchauffer (Toudoum tissssh).
Disons simplement que les délectables produits de la microbrasserie régionale ont le pied lourd sur le gaz.
(lire : ça saoule vite, une pinte du Trèfle)
Résultat ; chaleur, bonnes bières et agréable compagnie.

Les ingrédients réunis, ce lieu devient favorable aux rapprochements (yé !) et aux confidences (yé ?).
Je serais curieuse de connaître le nombre de couples qui ont débuté en ces lieux… Mais ça, c’est une autre histoire.

T’en connais-toi, des amoureux du Trèfle ?