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FME 2018 : Bas les masques!

Afin de nous aider à patienter d’ici le dévoilement complet de la programmation qui aura lieu le 18 juillet, le FME nous offre une bien belle surprise à la sortie du congé de la Saint Jean-Baptiste : l’affiche et la bande annonce de sa 16e édition! Il ne nous en fallait pas moins pour languir encore plus d’impatience avant le FME!

Pour sa 16e édition, le FME s’inspire du travail d’une artiste de la région pour l’élaboration de sa thématique : Lana Greben

À travers ses portraits envisagés comme des masques, Lana Greben nous emmène dans un univers alimenté par des modes d’altération tant esthétiques qu’identitaires et fait instinctivement penser au carnaval. L’artiste en parle en ces termes: “Entre le champ de l’art et la culture populaire, ma pratique se compose ainsi de ruptures de styles qui rappellent celles du carnaval.”

Dans un sens plus large et dans le contexte du FME, le personnage présent sur l’affiche représente en quelque sorte un “festivalier type” que Karine Berthiaume, directrice artistique du festival, décrit comme “Un festivalier qui se présente dans un rapport égalitaire car tout le monde a le même masque, celui qui reçoit et donne en échange, celui qui cultive l’ouverture d’esprit.”

Inspiré par ce visuel, le FME a alors élaboré la bande annonce de sa 16e édition.

Le réalisateur, Dominic Leclerc en parle ainsi: “Depuis la première année du festival, la bande-annonce du FME a toujours été une façon de proposer un état d’esprit plutôt qu’une pléiade d’informations. Par ailleurs, et c’est ce qui rend l’exercice toujours intéressant pour un réalisateur, c’est également un joli terrain de jeu pour se lancer dans de nouvelles expérimentations. Ce qui est nouveau est toujours un peu dérangeant et c’est pour cette raison qu’il m’apparaît essentiel de faire émerger un léger malaise dans les bandes-annonces du festival. La nouvelle musique n’est que rarement bonne dès la première écoute.”

Après avoir utilisé du rock, de la musique électronique, du classique et même pas de musique du tout, l’équipe derrière la bande annonce a voulu rendre hommage à une scène musicale bien présente au FME, le hip-hop, et nous propose ainsi une bande annonce qui respecte le genre vidéo-clip de style hip-hop tout en y attachant l’ADN du FME.

Tout s’enchaîne ainsi avec beaucoup de cohérence. “L’oeuvre de Lara Greben insufflait déjà un état d’esprit très « mode » qui s’harmonise avec l’esthétique entourant le genre musical choisi. La musique de Zach Zoya, natif de Rouyn-Noranda, s’intègre parfaitement à l’ensemble et nos super danseuses Marilou Lacerte, Magali Ouimet, Maude Proulx, Jade Routhier et Lina Taktak ont fait un travail remarquable en dansant à l’aveugle sous leurs masques.” déclare Dominic Leclerc.

Aucun doute possible: l’identité visuelle de cette année résume à merveille le caractère unique et universel du festival. Ça promet encore toute une édition!

Allez, le 30 août n’est plus si loin! En attendant, on peut aller écouter la playlist Spotify  du FME, histoire de se mettre dans le bain!

On est loin du 7up flat

Cher Journal,

On a chanté, on a dansé, on a ri pis on s’est émerveillé. La deuxième édition du Up Here avait des airs de révolutions cosmiques.

Tu sais, cher Journal, comme un squelette n’est bon à rien s’il n’a pas les muscles et la peau pour l’emballer. Ben, un festival, ça va au-delà d’une programmation musicale. Ça prend du gras pour créer la magie. Les formules du type « musique, grandes scènes et rien d’autre » sont dépassées. Pour survivre, un événement doit se démarquer. Il doit offrir une expérience, et ce, de l’entrée du site jusqu’au dimanche matin poqué. Ça prend de la personnalité, du Cheese Whiz ! Le Up Here a toute compris ça.

En rafale, quelques saveurs de tartinades gracieusement offertes par le Up 2016;

  • On est entrés par un dôme géant sur le site (on y a même inventé un dancefloor);

dôme

  • Des génies nous ont servis de la Stack (brasserie locale);bar
  • Des installations et des projections illuminaient les parcs, les ruelles et les souterrains en pleine nuit;
  • La musique sortait de partout, tout le temps;
  • Les murs de la ville se sont mis sur leur 31;
  • Y’avait des paintbattles (se battre avec l’art, c’est TELLEMENT POÉTIQUE);
  • On a offert un shot de vodka aux filles de Paupière, bégayé devant Partner pis faite un high five au gars d’Holy Fu*k (y’avait du monde cool à messe);
  • Des formations qui méritent d’être connues et reconnues nous ont fait danser jusqu’aux ampoules.

Cher Journal, je dois aussi te dire que j’ai un kick sur le Up parce qu’il a des belles valeurs. La force du nombre pour changer les choses. L’appropriation des lieux. Arrêter d’être passif, agir et décider dans quel genre de ville ont veut vivre. La magie existe pendant 3 jours, mais le Up contribue à l’action citoyenne. Ça permet à l’effervescence d’exister à l’année. On est loin du 7up flat pis ça me donne le goût d’inventer des dancefloors.

being cool

Une chose en attirant une autre, ces gestes permettent aux artistes locaux d’avoir une tribune, inspirent d’autres citoyens à bouger, les commerçants s’impliquent, les élus aussi (le maire était DJ au 5 à 7 d’ouverture !) et la communauté s’emballe. Elle est vivante !

Tu sais, cher Journal, comme un squelette n’est bon à rien s’il n’a pas les muscles et la peau pour l’emballer. Ben une ville, sans une communauté pour la réveiller, ça dort. Changer les choses, un mur à la fois, un concert à la fois, un livre à la fois qu’il se dit qu’il fait, le Up.

Je sais, cher Journal, que t’étais pas là, pis que tu me trouves intense. C’est pour ça que je vais te laisser des petites vidéos récapitulatives. Ça va t’aider à mieux me comprendre…

Up Here 2016 – Day 2 from We Live Up Here on Vimeo.

Up Here 2016 – Day 1 from We Live Up Here on Vimeo.

Bonne nuit, cher Journal !