5 trucs pour un premier FME réussi

Comme je vous l’expliquais dans mon précédent billet, je n’ai encore jamais mis les pieds en Abitibi. Je suis donc allé chercher la crème de la crème des pros, des guerriers bûcherons avec de la peau anti-moustiques, afin qu’ils partagent leurs trucs pour survivre dans les contrées lointaines. Prenez des notes la gang, voici 5 conseils pour un premier FME réussi:

  1. N’oubliez pas que le Jameson c’est peut-être délicieux, mais ce n’est ni un repas complet, ni compté dans les 8 verres d’eau à boire quotidiennement. Suggestions : Chez Morasse pour la nutrition, et les jeux d’eau dans le parc sur le bord du lac pour l’hydratation. –Éric Samson, ex-rédacteur en chef d’Urbania.ca qui étire sa passe de presse-
  1. Dès l’instant où vous toucherez le sol de la Capitale du cuivre vidé par huit heures de bagnole écoulées à vous divertir de toutes les façons possibles et inimaginables — oui, tout le monde a son jeu de pancartes à la con — et ce, jusqu’à ce que vous posiez votre fessier mouillé par quatre jours d’abus sur le siège de cette même automobile, assurez-vous de garder le rythme. Assumez vos choix jusqu’au bout et affrontez la dure réalité : il faut se maintenir pour tenir le coup. Si vos oreilles saignent les « matins de grands soirs », jouez-vous là local le temps d’un bock à 2$ qui replace. Comme partout ailleurs, les tavernes de Rouyn sont matinales et Lynda y est fort accueillante. Suggestions : Le Bar Pie Ar — avouez que le nom emballe —, un paradis de brun, de grosses, de sel et de chaser de Clamato. – Isabelle Ouimet, Présidente (et Terreur) à La royale électrique –
  1. Si vous avez encore une semaine de vacances en banque, celle suivant le FME serait un bon moment pour en profiter. (Pour digérer toute la bonne musique que vous allez avoir consommée, évidemment. *wink* *wink*.) – Nicolas Ouellet, animateur qui n’a pas de semaine de vacances en banque –
  1. Contrairement à c’que la légende populaire dit, le FME c’pas juste une affaire de maringouins pis de lendemain d’veille, man. Si j’avais un conseil à vous donner pour que votre expérience soit optimale, ce serait le suivant : allègez vos chakras, mettez votre gêne de côté pis open your heart to your prochain. Profitez de ces 4 journées de folie musicale pour rencontrer du nouveau monde (pis raconter votre dernier voyage en Inde genre). Parce que ce s’rait plate de cracher sur l’occasion de décupler votre nombre d’amis su’ Facebook, hein? (lol) -Josée Hardy Paré, directrice de tournée pour Ariane Moffatt et rouleuse de fils / patcheuse de stage en devenir –
  1. Le FME est une expérience en soi. C’est un peu comme partir en voyage, il faut donc bien s’y préparer. Tout d’abord, il est impératif de se choisir des complices avec qui l’on partage les mêmes goûts musicaux certes, mais aussi, avec qui l’on a aussi envie de partager une chambre, car vous devrez fort probablement roomer… Or, il faut s’assurer que ces personnes ont plus ou moins le même beat que vous si vous ne voulez pas les réveiller (ou vous faire réveiller!) aux petites heures toutes les nuits… Il faut aussi prévoir un large spectre de vêtements, en passant par le maillot de bain et le manteau chaud, aux bottes d’eau et surtout aux souliers confortables. Sans oublier de se préparer une excellente playlist car la route peut être assez longue – notez qu’il y a des travaux dans le parc de La Vérendrye. Bref, attendez-vous à faire le plein de musique, à vivre des émotions fortes et à revenir avec des souvenirs un peu flous… -Jenny Thibault, co-fondatrice et programmatrice du FME –

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