Myrka & Vanesso disent « Oui » au FME

Citation de Sandy Boutin, président du C.A. et fondateur du FME : “C’est quoi l’idée de se marier pendant le FME?” Bonne question Sandy! Parce que oui, Myrka & Vanesso (noms fictifs pour conserver l’anonymat des mariés) ont décidé de “s’passer l’alliance” entre un show de Docteur V et une oeuvre de Karine Berthiaume. Mais pourquoi donc…?

C’est difficile pour un mélomane de manquer un show. Tout notre corps et notre esprit ont l’impression de ne pas être au bon endroit, au bon moment. C’est ça qu’on appelle le  FOMO (Fear Of Missing Out). The ills of modern man tsé…

Pendant que le curé va nous raconter comment Jésus Frit a transformé l’eau en Sunny D, moi je vais penser à Clément Leduc qui s’inflige une tendinite sur son synthé au grand plaisir de son auditoire d’épileptiques crinqués.

Faut pas trop j’y pense. Je “focus” comme dirait Joselito. Mais bref, c’est quoi l’idée de se marier pendant le FME les tourtereaux? C’est un hommage?

Je me suis dit que si je les interrogeais pendant leur enterrement de vie de garçon/fille, ils seraient plus vulnérables. Ainsi, ils me diraient la vérité.

Pour la cause, Myrka a dû se pavaner dans le vieux déguisé en clown et il a crashé la pièce de théâtre Ma Noranda.  Il jouait les succès souvenirs de son vieux band garage rock : “Les Anodins”.  Rendu au Bar les Chums, il commence à parler plus qu’à l’habitude parce Myrka , c’est un introverti. Il a souvent besoin d’une ou deux Taïga pour ouvrir la valve et nous jaser ça comme seul un mononc peut le faire.

bouche-croche-myrka

J’ai profité de son état second pour lui demander : C’est quoi la vraie raison pour laquelle tu te maries pendant le FME mon Myrkminator? Il me dit : “C’est juste parce que j’voudrais que The Fleshtones viennent crasher mon mariage. C’est toute!”. Damn! Je le savais! Myrka a toujours tripé sur les vieux stoner hard rock qui ont le finger picking facile et l’expérience en musique bien ridée dans face.

Vanesso, elle, c’était une autre game… Son point faible c’est la vodka #trustmeyoucandance. C’est au jour 1 du FME pendant qu’elle me chantait que « sa vie est comme une série B mais ça lui va » que je lui ai glissé la question subtilement.

Elle me dit : “C’est juste parce que je rêve que Fanny Bloom vienne crasher mon mariage. C’est toute!”. Damn! Je le savais! Vanesso à toujours idolâtré les femmes fortes qui s’expriment gangsta style et qui ont le pouvoir d’être méchante.

Faque bref, aujourd’hui je m’en vais au mariage de deux bons amis. Je le sais que c’est le meilleur show que je pouvais pas souhaiter en ce 13e FME. Ce sera Rock&Roll, il va faire chaud, ça va goûter salé, ça va être classy comme une coupe de cheveux de chez Franz, l’appogé musicale du post-rock, un solo d’Omar Rodriguez-Lôpez, une tune noisy des Stripes et le gaz carbonique d’un Cherry Coke.

Longue vie aux mariés, longue vie au FME.

Seoul, pas la ville en Corée du sud.

Voici le témoignage d’adeptes fraîchement convertis.

Camille :
Un dimanche de janvier vraiment frette, alors que j’étais vêtue de mon plus beau suit de jogging, je suis entrée dans un bar sur Saint-Laurent. Ce soir-là je m’en allais [vraiment loner] voir un show la chanteuse Blood eyes. Finalement, Blood eyes, je l’ai jamais vue.

Ça fait que ce soir-là, le gentleman à la porte m’annonçait que je m’étais trompée de soir [bin pardue la fille] mais que si je voulais, je pouvais me joindre aux 10 autres personnes qui étaient au bar pour voir le show de Seoul. Drôle de nom, j’me suis dit. Sur le coup, j’étais vraiment pas d’humeur pour écouter de la musique du monde, mais mon ticket pour une bière gratuite m’a amenée à poser gracieusement mon postérieur sur un des tabourets du Divan orange. C’est là que la magie a opéré.

15 shows de Seoul plus tard, j’ai convaincu la quasi-totalité de mon entourage d’ajouter Seoul à leur playlist.

Jérémie :
Seoul c’est ni plus ni moins une histoire d’amour. C’est Camille qui était ma wingman, j’étais gêné, j’étais nerveux [petit vomi ici]. Premier contact, première émotion positive. Gonflement de l’appareil génital, pas encore. Il y avait clairement substance à aller plus loin. Après plusieurs contacts auditifs, rien ne va plus, je découvrais pour la première fois mon âme soeur [lire Soul au lieu de Seoul]. Pour moi, cet album reflète un peu la période que je traverse en ce moment, le post-bac en comm. Il est fait pour le quotidien. J’écoute Seoul dans mon lit, en méditant [je ne médite pas] ou en parcourant les belles pistes cyclables de Montréal. C’est un exercice complètement libérateur et spirituel, Camille vous le dira.

On a décidé d’interviewer Seoul dans le cadre du FME, dans un parc de Montréal. On a eu le plaisir de discuter pendant 1h30 avec deux gars brillants, simples et authentiques. Ils nous ont parlé de leur parcours, de leur vision de l’industrie de la musique en 2015 et de la grand-mère a Julian. Leur français cassé nous a charmés.

Entrevue avec Seoul from Nouvelle Fréquence on Vimeo.

Nous en parlerons d’avantage durant notre émission de radio, Nouvelle Fréquence à 15h, tous les jours durant le FME. À bientôt FMEiens.