Tinder aux temps du FME

L’autre jour, j’avais des projets de grandeur. Comme je venais au FME « toute seule » je m’étais dit que je pourrais m’organiser une couple de dates Tinder pendant le festival pour en parler ici, chaque jour. Comme une expérience sociologique. Et j’ai réalisé que ce qui est le fun au FME, c’est que les rencontres de vrai monde sont plus faciles qu’à peu près n’importe où.

Mais cette ambition-là de documenter mes dates festivalières a foutu le camp assez vite. C’est dommage pour vous; ça aurait pu être drôle. Je me suis connectée deux secondes, dans la cour du Cabaret de la dernière chance; toutes les faces que j’ai swipées m’étaient montréalaisement familières. Et ça me tentait p’us pantoute.

CHRONIQUE PIERRE GINGRAS 10 MAI 2006J’ai remarqué une affaire : avec à peu près tous les gars que je rencontre IRL – in real life, pour les nostalgiques de mIRC –, on finit par parler de nos façons respectives d’utiliser Tinder. Je sais pas ce qu’en penserait Marc Boilard.
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Où j’ai encore parlé de Tinder

D’ailleurs, hier après-midi, la gang d’Urbania m’a invité à dire des niaiseries à son « Festival de la santé » à CFME, où j’ai pu essayer d’avoir l’air pertinente en soulignant l’écart entre le bien-être moral et la forme physique qui viennent avec le FME. Mais bien sûr, on s’est aussi mis à parler de Tinder. Et de l’importance de s’hydrater sans tomber dans la potomanie.

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Je compte bien vous faire un petit retour plus cohérent que ça après m’être reposée un peu. Il reste encore une soirée – de laquelle j’entends bien profiter malgré l’usure de mon corps –, mais j’ai déjà commencé à faire le point, hier, en mangeant un combo de pâtes Alfredo fades et de pizza graisseuse dans un restaurant très sombre. Il y a quelque chose de poétique dans le fait de décider d’aller souper toute seule chez Mikes. Non?

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