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PORTRAIT DU FME : GALAXIE

J’ai jamais été ben ben groupie… Mes premières expériences backstage remontent à mes récitals de piano au primaire. C’était quand même un p’tit peu excitant. Excitant comme… être backstage au soundcheck de galaxie.

La face d’Alex, qui m’accompagnait pour l’occasion, le prouve !

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Ils s’appelaient encore Galaxie 500 quand je les ai connus. J’ai même déjà été à pêche avec Pierre Fortin, leur drummer, quand les Dales Hawerchuck étaient de passage au FME, y a 8 ans de ça. Depuis les tous débuts du festival, c’est pas rare de croiser un Olivier Langevin ou un Fred Fortin dans les rues de Rouyn début septembre…

Galaxie, c’est pas mêlant, ils font partie du décor au FME! Pis on s’en plaindra pas, hein! J’ai voulu profiter du fait qu’ils faisaient la première partie de The Offspring à Osisko en lumière pour faire quelques photos. Un genre de preview du FME, vu qu’ils sont de retour au festival, mais cette année ils montent sur scène avec Marie-Pierre Arthur !

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Le soundcheck a duré pas mal plus longtemps que prévu (ça non plus on s’en plaindra pas). Pendant ce temps-là, je me suis fait plaisir. Comme je disais, c’était presque mon baptême en coulisse, faque j’me suis rincé l’oeil ben comme faut!

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Quand ils ont fini les tests de son, tout est allé ben vite. J’ai pas vraiment eu le temps de leur dire que j’étais là pour le blogue. J’ai probablement passé pour une vraie groupie!

Je voyais bien que c’était la dernière affaire qu’ils avaient envie de faire (on les comprend, remarque). Ils ont bien joué le jeu quand même, pis Langevin a pris le lead du concept du shoot! …Pas sûre qu’on avait exactement la même vision, mais hey! all is cool pis des rockstars, c’est photogénique anyway!

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Finalement, ce soir-là j’étais en retard pis j’ai presque tout manqué leur show! J’ai juste plus hâte de les revoir en septembre, dans l’ambiance du FME. Je les manquerai pas certain cette fois-là!

Pis vous autres?

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On est loin du 7up flat

Cher Journal,

On a chanté, on a dansé, on a ri pis on s’est émerveillé. La deuxième édition du Up Here avait des airs de révolutions cosmiques.

Tu sais, cher Journal, comme un squelette n’est bon à rien s’il n’a pas les muscles et la peau pour l’emballer. Ben, un festival, ça va au-delà d’une programmation musicale. Ça prend du gras pour créer la magie. Les formules du type « musique, grandes scènes et rien d’autre » sont dépassées. Pour survivre, un événement doit se démarquer. Il doit offrir une expérience, et ce, de l’entrée du site jusqu’au dimanche matin poqué. Ça prend de la personnalité, du Cheese Whiz ! Le Up Here a toute compris ça.

En rafale, quelques saveurs de tartinades gracieusement offertes par le Up 2016;

  • On est entrés par un dôme géant sur le site (on y a même inventé un dancefloor);

dôme

  • Des génies nous ont servis de la Stack (brasserie locale);bar
  • Des installations et des projections illuminaient les parcs, les ruelles et les souterrains en pleine nuit;
  • La musique sortait de partout, tout le temps;
  • Les murs de la ville se sont mis sur leur 31;
  • Y’avait des paintbattles (se battre avec l’art, c’est TELLEMENT POÉTIQUE);
  • On a offert un shot de vodka aux filles de Paupière, bégayé devant Partner pis faite un high five au gars d’Holy Fu*k (y’avait du monde cool à messe);
  • Des formations qui méritent d’être connues et reconnues nous ont fait danser jusqu’aux ampoules.

Cher Journal, je dois aussi te dire que j’ai un kick sur le Up parce qu’il a des belles valeurs. La force du nombre pour changer les choses. L’appropriation des lieux. Arrêter d’être passif, agir et décider dans quel genre de ville ont veut vivre. La magie existe pendant 3 jours, mais le Up contribue à l’action citoyenne. Ça permet à l’effervescence d’exister à l’année. On est loin du 7up flat pis ça me donne le goût d’inventer des dancefloors.

being cool

Une chose en attirant une autre, ces gestes permettent aux artistes locaux d’avoir une tribune, inspirent d’autres citoyens à bouger, les commerçants s’impliquent, les élus aussi (le maire était DJ au 5 à 7 d’ouverture !) et la communauté s’emballe. Elle est vivante !

Tu sais, cher Journal, comme un squelette n’est bon à rien s’il n’a pas les muscles et la peau pour l’emballer. Ben une ville, sans une communauté pour la réveiller, ça dort. Changer les choses, un mur à la fois, un concert à la fois, un livre à la fois qu’il se dit qu’il fait, le Up.

Je sais, cher Journal, que t’étais pas là, pis que tu me trouves intense. C’est pour ça que je vais te laisser des petites vidéos récapitulatives. Ça va t’aider à mieux me comprendre…

Up Here 2016 – Day 2 from We Live Up Here on Vimeo.

Up Here 2016 – Day 1 from We Live Up Here on Vimeo.

Bonne nuit, cher Journal !