Je voulais rien que me présenter

Cette année, j’ai l’immense bonheur de me joindre à l’équipe de La bouche Croche et sincèrement, ça me fait pas pire pas mal plaisir parce que je dois avouer que je ne suis pas de ceux qui peuvent prétendre porter en eux la souche véritable, celle des bois et de l’air pur des champs. Je ne suis pas née en région, non non ! Je suis née à Longueuil. Ça veut dire ça, que j’ai grandi au royaume de l’ordinaire, où nos étoiles se confondent aux lampadaires. Ça fait que je me considère plus que chanceuse qu’on me laisse une petite place au cœur de ce désormais tant attendu festival.

Précisions sur mes origines

Ma référence musicale a longtemps été la radio commerciale. J’étais fan du 6 à 6 (en double), j’ai déjà gagné un concours d’hallucinations auditives à CKOI en plus de me faire réveiller par Richard Z. Sirois le matin de mes 11 ans. Il m’avait souhaité bonne fête en ondes. J’étais pas mal choyée. C’est vraiment le jour où je suis allée passer du temps dans des Laurentides plus qu’attachantes non seulement à cause du majestueux paysage mais aussi pour les gens que j’y ai rencontré, que ma vie a basculé. Rien de mieux qu’une job dans un camp de vacances pour te faire voir le monde autrement. C’était malade, sérieux. C’est aussi l’époque où j’ai découvert ce son que je ne savais alors nommer. J’appelais ça : de la bonne musique. La toune Karma Police était pour moi un pur chef d’œuvre. Je me rappelle que je pleurais souvent en l’écoutant. Depuis Les chats sauvages de Marjo, je n’avais rien entendu d’aussi beau. Puis je me retrouvai alors devant un shitload de «bonne musique» à découvrir pour saisir finalement que ce serait un voyage infini de découvertes jusqu’à ma mort. On peut dire que rendue là, j’ai laissé derrière, petit à petit, la jeune fille qui n’avait connu avant que les piscines hors-terre et les cabanons en clapboard. Pis ça, ça faisait du bien. Ainsi, la nature et la musique auront toujours mon respect total et je serai bien servi en cette fin août imminente.

Donc…

Tout ça pour dire qu’en tant que nobody tombée des nues, ça va me faire plaisir d’aller à la rencontre d’amateurs, créateurs, spectateurs de musique émergente de l’Abitibi et de partout ailleurs, présents à cette édition 2013 du FME. J’aimerais connaître et partager votre histoire, question de se la raconter un peu. Parce que si on aime pas les jambons, il reste encore les bons gens.

À bientôt !

STREET STYLING SPÉCIAL FME 2012 : TROISIÈME CHRONIQUE DE MODE ROUYN-NORANDIENNE

Voici la troisième et dernière chronique de Street Styling du FME 2012. Le bilan suivra bientôt…

No14:

Nom : Kiki Val Boum Boum

Occupation : Bénévole

Comment décrirais-tu ton style : « J’aime les robes avec des leggings. J’aime aussi tenir une coupe de mousseux».

Ton style est-il différent pour le FME: « Non, c’est just another day at the office ».

No 15 :

Nom : les bottes de Jenny Thibault

Occupation : nous sommes les bottes de la papesse du FME et de la mère d’une hipster

Comment décrirais-tu ton style : « Cowgirl».

Ton style est-il différent pour le FME: « Malheureusement non, nous sommes toujours des bottes de cowgirls quand le FME est terminé».

No 16:

Nom : les Adidas de Sandy Boutin

Occupation : Nous sommes les Adidas du président-cofondateur du FME

Comment décrirais-tu ton style : « Populaire. Nous avons déjà disparu après un show au Club Soda. Sandy a du marcher pieds nus dans la ruelle pour nous retrouver. Nous sommes pas mal en demande, faut croire».

Ton style est-il différent pour le FME : « Hélas non, toujours en train de courir ».

No 17 :

Noms : les gars des lodgz du FME

Occupation : Satisfaire les moindres demandes des artistes présents au FME et faire des hi-five.

Comment décrirais-tu ton style : Le gars des lodgz à gauche : « Excellente question, étant donné que j’adore la mode! J’affectionne particulièrement les jolies chemises et les t-shirts qui ont du style. Je mets un temps fou à me préparer le matin! Un jour, j’aimerais avoir une styliste, je sauverais du temps, avec tout ce que j’ai à faire pour les vedettes! ».

Le gars des lodgz à droite : « Exactement! On a tellement pas le temps de penser à ça! C’est malheureux parce que moi aussi, j’adore la mode, les tendances, les accessoires, les styles de stars. Je suis content  de pouvoir sneaker dans les loges du FME pour voir ce que portent mes artistes préférés! Quand je vois des vêtements griffés, je suis jaloux! »

Ton style est-il différent pour le FME: «On aimerait ça mettre le paquet pour le FME, mais on est vraiment vraiment occupés pendant le Festival. C’est poche! On se sent comme des filles de secondaire 4 dans leur cours de gym: on aimerait ça se mettre cute, mais on peut juste pas se poupouner, on peut juste pas.»