Bringing back to life our artifacts from past editions was the objective of our special 20th edition scenographic tour! As the theme and visual identity of the FME change every year, we have restored a host of works from past editions. They have been displayed in the heart of the city of Rouyn-Noranda. Something to tickle the nostalgia of our faithful music lovers
N.B. We have proceeded to dismantle the installations. As of November 2022, this route is no longer available. We hope you enjoyed this project!
Par Karine Berthiaume
Par Jenny Thibault
Par Karine Berthiaume
Alex Jones - Anodajay - Bang Band - ¡Caramba! - Carlos el Desperado - Ève Cournoyer - Fred Fortin - Ève Cournoyer et Fred Fortin - Galaxie 500 - Geneviève et Matthieu - Gwenwed - Karkwa - Le Cigare - Le Nombre - Let the Indian Scalp - Nano - Ohisse - PsychoCaravane - Richard Desjardins - Sans Pression - Vénus 3 - Vincent Tessier
La toute première édition de l’événement qui allait changer le cours des automnes abitibiens s’organise en quelques mois à peine. Galvanisés par l’idée de diffuser chez-eux la crème de la musique indépendante, les membres fondateurs du FME décident de mettre sur pied un événement annuel qui met sur la sellette une abondance d’artistes émergents. Rapidement, le festival est devenu mythique et provoque chaque année la venue de festivaliers des quatre coins de la région, du pays et du monde!
L’artiste Karine Berthiaume conçoit pour l’événement un logo qui capture le côté festif de l’organisation. Elle interprète librement la graphie de la lettre « É » dans l’écriture cunéiforme de Babylone, pour en faire un charmant petit personnage dansant au rythme de la musique, bras levés.
Dès sa première édition, le FME propose une bande-annonce pour charmer son public. L’image de la bouteille d’eau de Javel renversée qu’on y trouve marque les esprits : elle symbolise l’idée d’introduire au public de nouveaux sons et des genres musicaux différents de ce à quoi il est habitué, même si l’entreprise peut paraître corrosive. La bouteille renversée représente également le côté brut de l’organisation, qui en quelques semaines, avec quelques centaines de dollars en poche et nourri du désir de défoncer les portes, réussit à monter un festival. Un festival audacieux et authentique, où les spectateurs ont un contact privilégié avec les artistes et où les artistes adorent performer.
En 2003, le festival de musique émergente est né! Vive le FME!
C’est en 2003 qu’est né le FME, ce festival unique et déjanté. La première édition est mise sur pied dans l’urgence, en 2 ou 3 mois maximum. La dévotion des organisateurs pour mener à bien leur projet fou est sans bornes : à quelques heures de l’ouverture officielle des festivités, les membres de l’équipe courent encore aux quatre coins de la ville pour trouver des objets tels que des étampes et des petites caisses pour chaque lieu de diffusion. Un ami chef cuisinier a été mobilisé pour s’occuper des repas au camp Fatima, qui accueille les artistes en vedette.
Cette première édition est réellement marquée par le plaisir, la fête et l’amour de la musique. Afin de divertir les artistes lors de leurs périodes de repos, l’équipe du FME propose une compétition de karting et quelques parties de pêche pour leur faire découvrir la belle région de l’Abitibi-Témiscamingue. Les artistes invités ainsi que quelques journalistes ont accès à un bar illimité : le bord du lac Long est témoin de festivités intenses, jusqu’au petites heures du matin! Cette ambiance festive et bon enfant a grandement contribué à faire décoller le bouche à oreille en faveur du FME : les artistes et acteurs de la culture au Québec sont charmés par l’organisation et par ce festival hautement sympathique.
Richard Desjardins fait cette année-là une fleur au FME : il présente en rappel le spectacle de fermeture durant la soirée du lundi. C’est la première et la dernière fois que le festival est prolongé d’une journée. Ce spectacle-rappel a été d’une grande aide pour parvenir à boucler le budget du bébé-festival!
Pour cette première édition, le prix du passeport illimité s’élevait à… 35$. La belle époque!
Par Karine Berthiaume
Par Éric Gauvin
2e Monde et les bootleggers - Ariane Moffatt - Bob Log III - Boyfriend - Caïman Fu - Comme un homme libre - D-formation - Folk off - Freeworm - Ghoulunatics - Grimskunk - Holos - JF Lemieux - L Jazz - L'Académie du Massacre - Le Large Ensemble - Les Breastfeeders - Les chiens - Les Dales Hawerchuck - Les Prostiputes - Marc Déry trio - Marco Calliari - Mononc’ Serge - Ombragène - Ophyukus - Pierre Lapointe - Stephen Faulkner - Taima - Vaï - X Makeena
Emplacement de l'artéfact: 230 Avenue Carter, Rouyn-Noranda
Se bâtir selon ses propres valeurs, ses envies et ses aspirations, voilà ce à quoi aspire le Festival de musique émergente. Il a le courage de se tenir debout, original et fier, affinant au fil des années sa propre mécanique. Il ose se différencier du lot et bondir joyeusement à contre-courant des idées populaires. Au beau milieu d’une forêt où ses semblables se soumettent à l’ordre établi, le lapin mécanique conçu par Karine Berthiaume trace sa propre voie et réussit à imposer sa présence tout en honorant sa différence.
L’organisation d’un festival d’une telle ampleur nécessite les talents d’une foule de collaborateurs. À l’image du FME, le lapin mécanique, fort de ses nombreuses pièces contrastantes récupérées d’une bonne vieille cour à scrap, constitue un tout parfait dans son unicité. Il incarne la singularité du festival, ses valeurs d’écologie et de débrouillardise, son petit côté anarchique, et la joie d’être lui-même, envers et contre tous. De plus, le côté bidimensionnel de l'œuvre se veut un écho aux procédés scénographiques qui évoluent : le FME commence timidement à se déployer dans l’espace sans se douter que d’ici quelques années il allait investir la ville avec des scénographies élaborées.
Lors de la deuxième édition du FME, les artistes sont tous logés à la même adresse dans un camp situé à Preissac, à 45 minutes de la ville. La soirée du samedi débute avec éclat : un gros orage éclate et une panne d’électricité s’abat sur le camp. L’équipe du festival agit rapidement et rapatrie l’ensemble des musiciens au centre-ville, afin de leur donner accès à une douche chaude à l’hôtel et les amener au restaurant pour les sustenter.
Ce n’est qu’en fin de soirée, en direct du Cabaret de la dernière chance, qu’on se rend compte que les membres du groupe Marc Déry trio manquent à l’appel pour leur prestation de minuit. L’équipe se met sur le téléphone et contacte tous les chauffeurs de navettes, sans succès. Personne n’a transporté le groupe jusqu’à Rouyn… Une bénévole part donc en mission au camp de Preissac urgemment et découvre les musiciens seuls dans leur petit chalet, dans un éclairage tamisé aux chandelles... Le spectacle a dû commencer avec un peu de retard, mais il fut mémorable! Une chose est sûre : les membres de Marc Déry trio ont créé, à Preissac, des souvenirs impérissables de leur passage au FME!
Une première soirée électo… en deux temps
Le même soir que cette panne exceptionnelle, le FME vit sa première nuit électro au Petit théâtre du Vieux Noranda. La première partie est assurée par la formation X Makeena, mais nous rencontrons quelques difficultés pour la 2e partie. Étant donné que la prestation se poursuivrait au-delà de l’heure permise de 3h AM et que cette salle ne peut pas obtenir une dérogation exceptionnelle, l’équipe doit déménager le concert jusqu’au Cabaret de la dernière chance pour qu’Ariane Moffatt et JF Lemieux puissent avoir le temps nécessaire pour donner l’entièreté de leur spectacle. Ce déménagement imprévu fut assez épique pour l’organisation ainsi que pour les spectateurs. Changer de salle en pleine nuit pour assister à la deuxième partie d’un concert… du jamais vu!
Lors de cette deuxième édition du FME, de nombreuses surprises attendent les spectateurs. En effet, la veille du début du FME, l’Écart, lieu d’art actuel, accueille le lancement d’Ombragène, un groupe abitibien, devant un public fébrile.
De plus, le festival compte maintenant deux nouveaux lieux de diffusion : le Bar Le Groove et l'église Notre-Dame-de-Protection. C’est aussi en 2004 que le public se déchaîne à l’occasion de la première nuit métal, qui deviendra un grand classique du FME. C’est également à l’occasion de cette édition que le festival accueille ses premiers invités de l’international, le groupe français X Makeena. Finalement, le FME reçoit pour la première fois le concours Prix Étoile Galaxie de Radio-Canada.
Par Karine Berthiaume
Par Simon Plouffe
2 Toms - Anodajay - Artist of the year - Atach Tatuq - Atheretic - Avec pas d'casque - Bloodshot Bill - Call Me Poupée - Carl-Eric Hudon - Dany Placard - Decrepity - DJ Mini - Dobacaracol - Elektrik Bones - Floating Widget - Fredric Gary Comeau - Galaxie 500 - Heavy Trash - InVitro - Julie Doiron & Shotgun and Jaybird - Le Husky - Les Bruns - Les Frères Cheminaud - Les Queux de Veaux - Les Robots de la rime - MacZde Carpate - Magnolia - Maï Taï Orchestra - Marc Ribot - Martin Bureau - Mild Orphic - Mr. Roux - Nadj - Patrick Watson - Paul Kunigis - Plaster - Réal V. Benoit - René Lussier - Sékwé - Ste-Catherines- Strup X - Sunny Duval - Thomas Hellman - Unexpect - WD-40 - Xavier Caféïne - Yesterday’s Ring - Yves Lambert & Le Bébert orchestra
Emplacement de l'artéfact: Piste Cyclable de Rouyn-Noranda.
L’artiste Karine Berthiaume se laisse inspirer par les éléments lorsqu’elle conçoit le visuel de l’édition 2006 du FME. D’un seul regard, elle souhaite que l’on puisse reconnaître l’eau comme faisant partie de l’ADN de l’événement. Richesse abitibienne par excellence, elle veut célébrer la beauté de l’or bleu qui nous entoure, et aussi provoquer une réflexion sur son importance. Depuis sa toute première édition, l’écoresponsabilité fait partie des valeurs fondatrices des organisateurs du festival de musique émergente. Ces derniers mettent en place des actions concrètes année après année pour réduire au maximum l’empreinte écologique du FME. En montrant un baigneur coiffé d’écouteurs et dont on voit, au-travers les lunettes, le profil de la ville toute proche, Karine Berthiaume illustre la dichotomie qui caractérise le festival : il se sait urbain et électrisant, tout en restant groundé, fier de son milieu et de sa nature.
L’affiche est le résultat de photographies prises dans la piscine du cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Fait rigolo : après des recherches infructueuses pour trouver un modèle prêt à se « mouiller » pour l’occasion, il s’est avéré que la personne répondant le mieux aux critères de l’artiste était… le photographe lui-même. Christian Leduc a donc cédé sa place derrière la caméra pour plonger à l’eau, qu’il qualifie encore aujourd’hui de glaciale.
La direction artistique du festival de musique émergente souhaite, année après année, offrir aux spectateurs un visuel et une ambiance distinctifs. Cette forme de mise en scène du festival permet de provoquer chez les festivaliers un impact considérable et de teinter l’expérience de chaque participant. En 2006, un don important d’écouteurs usagés, offerts gracieusement par Donald Trépanier, a orienté la direction artistique de la scénographie pour cette quatrième édition. Ce don a permis à l’équipe d’habiller les salles du FME tout en respectant son engagement environnemental puisqu’il a favorisé la récupération et la réutilisation.
En 2006, le FME s’équipe d’une toute nouvelle console pour sa radio, le CFME. Chaque année, la radio s’installe dans la cabane qui se trouve dans la cour arrière du Cabaret de la dernière chance. Cette année-là, le deuxième étage de la cabane fait office de loge pour des artistes. Malheureusement, la salle de bain située dans cette loge n’est plus fonctionnelle et quelqu’un a malencontreusement utilisé la toilette qui n’était pas branchée… C’est ainsi que notre précieuse console s’est retrouvée inondée de liquide jaune, gracieuseté de la loge au-dessus. RIP, nouvelle console!
En 2006, le FME engage sa première employée rémunérée! Il s’agit, en fait, d’une employée… à temps partiel. Il y a un début à tout! Bienvenue Sonia!
Un nouveau forfait est offert afin d’attirer la clientèle montréalaise : celui-ci comprend le transport Montréal-Rouyn-Noranda en autobus, l’hébergement et le passeport donnant accès à tous les spectacles. Et le tout pour un prix très avantageux! (à partir de 177$ + taxes)
Dans le même ordre d’idée, des shows de notre programmation sont organisés à Montréal (Marc Ribot, Mr. Roux, Heavy Trash et Strup X) afin de promouvoir le festival et d’attirer d’éventuels spectateurs. Ces spectacles ont eu lieu avant et après la tenue du FME à Rouyn.
C’est en 2006 que la salle du Paramount est entrée dans la programmation du festival. C’est aussi l’année où le show de la rentrée, normalement à l’UQAT, déménage au Curling.
Le FME prend chaque année un peu plus de place dans la ville de Rouyn-Noranda. En 2006, le FME commence à envahir le centre-ville. 4 scènes sont installées pour une nouvelle série de concerts : les [email protected]. Cette série de concerts en mode 5 à 7 ont pour objectif de rejoindre de nouvelles clientèles.
Lors de la quatrième édition du FME, plusieurs moments mémorables ont eu lieu. Entre autres, on se souvient du show mythique de Patrick Watson au Paramount, où il lance son album Closer to Paradise. Cette soirée est gravée dans la mémoire tant des festivaliers que de l’artiste, a festoyé cette nuit-là au camp du lac Flavrian, et ce jusqu’aux aurores! Plusieurs spectateurs se souviennent également du concert de Thomas Hellman qui a fait fureur sur la scène de l’Abstracto.
Nouveauté radio, le CFME offre une programmation de 13h jusqu’à minuit et diffuse en direct un spectacle de fin de soirée.
Finalement, au Prix Étoile Galaxie de Radio-Canada s’ajoute, en 2006, le prix Coup de coeur Télé-Québec, dont le prix comprend une participation à l’émission Belle et Bum. Les gagnants, Bloodshot Bill, se déchaînent sur la scène de Belle et Bum et font toute une impression sur Normand Brathwaite!
Par Karine Berthiaume
Par Dominic Leclerc
Abitabyss - Akufen - Augury - Band de Garage - Basta - Bionic - Bloodshot Bill - Caloon Saloon - Carl Bastien and the Stone County Players - CEA - Chocolat - Creature - Descend into Nothingness - Dirty Tricks - Dumas - Émilie Proulx - Ezra - Fishmilk - Frank Martel et l’Ouest Céleste - Gatineau - Geneviève et Matthieu - JohnE-5 - Land of Talk - Lesbo Vrouven - Les Breastfeeders - Les Conques claquent - Les Murdochs - Les Prostiputes - Les Psycho Riders - Li’l Andy and Karaoke Cowboy - Lily Frost - Luke Doucet - L Jazz - Margaret Doll Rod - Marianne Dissard - Marie-Annick Lépine - Mauvaise Fréquence - Momo et ses Maux - Omnikrom - Pas Chic Chic - Pawa Up First - Plume Latraverse - SexyBoy - Socalled - The Dirty Tricks - Tricot Machine - Urbain Desbois - Uberko - Vincent Tessier et ses musiciens - White Cowbell Oklahoma - X Makeena
Emplacement de l'artéfact: 192 Av. Murdoch, Rouyn-Noranda
Quand on pense à la démesure, à la grandeur et au divertissement, instantanément l’image de Las Vegas nous vient en tête. C’est pourquoi la directrice artistique Karine Berthiaume s’est appropriée l’emblématique enseigne « Welcome to fabulous Las Vegas Nevada » afin de développer l’imagerie du FME version 2007. Le festival vise grand. Comme un mantra, ce n’est pas parce qu’on est loin qu’on peut pas être big, la ville se déploie sous un éclairage différent.
Les premiers éléments de scénographie extérieure apparaissent à Rouyn-Noranda : devant l’aréna s’élève l’imposante enseigne rappelant la capitale mondiale du jeu et amène un élément festif, forme de déjà-vu américain qui entraîne à la décadence. En face du Petit théâtre du Vieux-Noranda est installé un tracteur, gentiment prêté par Étienne Lemay (qui a eu – en plus – l’amabilité de poser pour le personnage de vache de l’affiche) qui donne à notre Las Vegas abitibien un côté agricole.
La dichotomie entre le monde de la nuit et la vie fermière dessine pour le spectateur un horizon tout nouveau. Il envisage la 5e édition du FME comme sortant d’un rêve éveillé, un songe psychédélique, où tout est possible et où les secrets restent tapis à l’ombre d’une botte de foin. Hiiiha Las Vegas!
Par Karine Berthiaume
Par Dominic Leclerc
Par Mike Babiski (collectionneur ontarien)
7 ans de 7e Ciel - Alex Nevsky - Ariel - Bateau noir - Beneath the Massacre - Bernard Adamus - Bionicologists - Black Bomb A - Cabine - Le Carabine - Chantal Archambault - Chapelier Fou - Coyote Bill - Damien Robitaille - Dominique Pétrin - Émilie Clepper - Fred Fortin - Fredric Gary Comeau - Gablé - Gigi French - High Tone - Howe Gelb - I.No - Ipod Battle - Jesuslesfilles - Karkwa - Kressel - La atère rose - Le Catcheur et la Pute Le Descente du coude - Le Husky - Le Matos - Leif Vollebekk - Les Revenants - Lunice - Martha Wainwright - Melvins - Michèle O. - Misteur Valaire - Neuraxis - Nrotb - Obsek - Oxia - Parlovr - Pascale Picard Band - Pierre Lapointe - Pompe tes pipes - Salomé Leclerc - Sébastien Greffard - The Besnard Lakes - The Broken Toys - The Gulf Stream - The Peelies - The Sadies - This is the Hello Monster - Transat - Tricot Machine - Trung Hoa - Voilà! - Vulgaires Machins - We Are Wolves - ZPN
Emplacement de l'artéfact: Pavillon du parc Trémoy, Lac Osisko, Rouyn-Noranda
La directrice artistique Karine Berthiaume a en tête, pour le visuel caractéristique au FME 2010, l’image d’un scaphandrier. Ce personnage évolue dans un milieu aride: il manque d’air en raison de la pollution ambiante. L’artiste souhaite montrer une faune et une flore dévastés par l’insouciance de l’homme et créer une atmosphère postapocalyptique, afin que le ballon, qui représente le festival de musique émergente, ressorte de l’image comme un espoir, une bouffée d’air frais, un appel au jeu et au plaisir au beau milieu d’un univers sombre et marqué par l’impuissance.
Prenant d’abord la forme d’une œuvre peinte, Karine Berthiaume change le visuel de l’affiche une fois la bande-annonce du festival tournée : elle préfère y aller d’une photo, qui ramène dans le réel l’histoire du scaphandrier et déclenche auprès des spectateurs une introspection nécessaire. L’équipe fait donc appel au collectionneur ontarien Mike Babiski, qui possède à sa boutique un équipement complet de scaphandrier. En plus de poser pour l’affiche, monsieur Babiski est mis en vedette dans la bande-annonce en tant que scaphandrier porteur d’espoir.
En vue de sa 8e édition, le FME rend accessible sur Apple Store une application répertoriant tous les projets présents au festival. Cette application met en valeur chaque artiste qui se produira sur scène afin d’aider les festivaliers dans leurs choix de spectacles et quelques concerts cachés y sont annoncés, suite au concept des Random Recipe inauguré en 2009 au Morasse Poutine.
Par Karine Berthiaume
Par Dominic Leclerc
Akron/Family - Alaclair Ensemble - Amanita Bloom - B e t a l o v e r s - Boogers - Bowly - Canailles - Caracol - Cryptopsy - Dany Placard - DJ Brace - DJ Kitchenkid - DJ Lexis - Duchess Says - Elektrisk Gønner - Elliott Brood - The Experimental Tropic Blues Band - François Audrain - Galaxie - Gatineau - Gilles Bélanger chante Miron - Grenadine - Hanni El Khatib - Ipod Battle - Jérôme Minière - Jimmy Hunt - Jordan Dare - Karim Ouellet - Katie Moore - Le Grand Nord - Les EKorchés - Les Gars du Nord - Les Surveillantes - Malajube - Manu Militari - Marie-Jo Thério - Mark Berube - Massive Slavery - Mike Mind - Miracle Fortress - Monogrenade - Muse Hill - Nestorisbianca - Nique à Feu - Panache - Passwords - Pat Jordache - Peter Peter - Philippe B - Piano Chat - Plaster- Plus Guest - Salomé Leclerc - Secret Chiefs 3 - Socalled - Sunny Duval - Thus : Owls - Vincent Vallières - Webster - Young Empires - Yves Lambert & Le Bébert Orchestra
Emplacement de l'artéfact: Accueil du Parc Botanique, Rouyn-Noranda
L’arbre gramofleur est un amplificateur de sons de la nature. Il fait entendre ses cris. Ses appels à l’aide. Il propulse haut et fort ce qui devrait être entendu, il prévient des dangers, hurle sa détresse. La présence de l’enfant à ses côtés porte une signification douce-amère. Personnifiant l’innocence, la naïveté et le futur, il évolue près de l’arbre, entend ses invocations mais ne sait quoi en faire. À ses côtés, le bidon d’essence montre que l’enfant tend à agir comme les humains qui le précèdent, dans l’ignorance des appels de la nature et prompt à se comporter sans égard à son environnement, en préférant son propre profit au respect de ce qui l’entoure.
Le FME souhaite, avec ce visuel, poursuivre auprès des spectateurs son travail de sensibilisation à l’environnement en prenant une position claire : par respect envers les citoyens de demain, il est primordial de prendre action et de se responsabiliser. L’arbre gramofleur, encore aujourd’hui, lance dans l’univers ses signaux d’alerte, il ne suffit que de tendre l’oreille…
Par Karine Berthiaume
Par Dominic Leclerc
Par Reno Hébert
Alex & Kem - Antoine Corriveau - Artist of the year - Avec pas d'casque - Beat Market - Bernard Adamus - Boris Lortie - Buffalo Theory - Catherine Durand - Chemistronic - Christian Fortin - David Simard - Fanny Bloom - Feist - Godspeed You! Black Emperor - Groovy Aardvark - Half Moon Run - Imposs - In pieces - Ines Talbi - Isabeau et les chercheurs d'or - Isolate Cast - Jean-Pierre Ferland - Jesus Christ Fashion Barbe - Jewish Deli - Jimmy Target & The Triggers - Julien Sagot - Justin Martin - Juveniles - Kandle - Keith Kouna - Koriass - La Fanfare Pourpour - Ladylike Lily - Le mix des chefs - Les Charbonniers de l'enfer - Les Chics Clochards - Les Dales Hawerchuk - Les soeurs Boulay - Lisa LeBlanc - Loco Locass - Loud Lary Ajust - Louis-Jean Cormier - Louis-P. Gingras - Marie-Hélène Massy-Émond - Marie-Pierre Arthur - Mauvais Acte - Mesparrow - Michèle O. - Obey the Brave - Organ Mood - Ostrich - Peter Peter - Plants and Animals - Pneu - Ponctuation - Qualité Motel - Radio Radio - Solids - Taktika - The Cyborgs - Timber Timbre - Unexpect
Emplacement de l'artéfact: Terrain de soccer du Parc Mouska, 15e rue, Rouyn-Noranda
Le FME souffle ses 10 bougies, il y a lieu de célébrer! Pour commémorer l’événement, Reno Hébert produit une impressionnante murale rendant hommage aux affiches officielles qui ont joliment fait la promotion du festival entre 2003 et 2011. L’artiste débute la production de l’œuvre gigantesque sur de grands contreplaqués à partir de chez lui à Montréal, pour ensuite finaliser sa fresque sur les lieux du festival, devant le public de la dixième édition du FME. Mesurant 20 pieds de large par 8 pieds de haut, la spectaculaire peinture agit comme catalyseur de souvenirs pour les habitués du festival qui s’attardent à ses détails et impressionne les nouveaux spectateurs qui peuvent témoigner du chemin parcouru durant ces dix années de fêtes musicales.
L’affiche de l’édition 2012 est, quant à elle, conçue par Karine Berthiaume. On y voit un personnage mythique, une étonnante ballerine à panache, mi-humaine, mi-animal, qui ne fait qu’un avec son environnement. Ce personnage hybride se veut le reflet de diverses vertus telles que la ruse, l’agilité et la force. Une bête mythologique qui se laisse emporter par la musique et qui sort de sa tanière une fois par année, et ce, depuis dix ans!
Un moment marquant de la 10e édition du FME est, sans aucun doute, la performance de Jean-Pierre Ferland sur une scène flottante à la plage Kiwanis. Ce dernier a interprété ses succès devant une foule de près de 11 000 spectateurs comblés et conquis. Un moment magique!
Par Andréane Boulanger
Par Dominic Leclerc
Alex Nevsky - Amantani - AroarA - Blond Redhead - Bombay Show Pig - BonVivant - Boundary - Cafeïne - Cargo Culte - Chill Bump - Cryptik Howling - D-Track - Dayglo Abortions - Dead Obies - Dear Criminals - Dig It Up - Dying Fetus - El Motor - Esmerine - Fire/Works - Florian Mona - Fordamage - Forêt - Foxtrott - Freddie - The Dumb Crooner - Grenadine - Groenland - Gros Mené - Harvest Breed - Her Sugar - Hôtel Morphée - Human Human - Indian Handcrafts - K6A - Karim Ouellet - KenLo Craqnuques - Klô Pelgag - Le Couleur - Les Abdigradationnistes - Les Hôtesses d'Hilaire - Les Petites Tounes - Lubik - Maï Taï Orchestra - Maica Mia - Mardi Noir - Mauves - Mermonte - Misteur Valaire - Mononc'Serge - Mordicus - Origin - Pawa Up First - Pyongyang - Random Recipe - Rich Aucoin - Solids - Success - Suuns - The Besnard Lakes - The Vasts - Tire le coyote - Travelling Headcase - Voïvod - Willm - Yann Perreau
Emplacement de l'artéfact: Intersection de l'Avenue Carter et de la 3e rue, Rouyn-Noranda
Le FME incarne, pour le public et pour ses organisateurs, une grande fête où la musique est reine. Il agit comme une parenthèse dans la vie ordinaire, un dernier souffle d’été avant la rentrée, l’occasion de toutes les grandeurs et de toutes les folies.
Andréane Boulanger, artiste qui signe l’affiche de l’édition 2013, est inspirée par des réflexions en lien au concept de la fête. Selon elle, « la fête n’annonce pas une révolution ou un ordre nouveau. Seulement, le caractère parodique de la fête joue le rôle d’un garde-fou social à l’égard des pulsions ; sa tonalité bon enfant constituée de frénésie, de jouissance et de vertige indique qu’elle n’abolit l’ordre établi que pour mieux permettre au groupe de se retrouver ensuite à travers des rôles constitués. »
Dans l’œuvre qui fait office d’inspiration pour la scénographie de la 11e édition du FME, le jeune guitariste emporté par la musique représente le côté juvénile, festif et déjanté que reflète le festival. Les caniches représentent, quant à eux, une conceptualisation parodique d’un festivalier : temporaire et exubérante, la présence des grands chiens roses dans la ville est impossible à ignorer, provoque l’amusement et entraîne, elle aussi, à la fête.
Par Reno Hébert
Par Dominic Leclerc
Par Les invités de Villeurbanne
Antoine Corriveau - Arthur H - Benoit Paradis trio - Bernhari - Blood And Glass - Clement Jacques - Daddy Long Legs - Dan Thouin organ trio - Dance Laury Dance - Daniel Bélanger - Dany Placard - David Giguère - David Marin - Deux pouilles en cavale - DJ Michael Bardier - Dramatik - Eman X Vlooper - Fontarabie - Ghoulunatics - Guillaume Trottier - Jimmy Hunt - Koriass - Laetitia Shériff - Laurence Hélie - Le trouble - Les 222 - Les Deuxluxes - Les Hay Babies - Les Indiens - Ludovic Alarie - Mark Sultan - Martin Lizotte - Pianolitudes - Mentana - Midnight Romeo - Millimetrik - Miracles - Miriam - Misery Index - Mozart's sister - Oktoplut - Ought - Our Book &The Authors - Owen Pallett - Philémon Cimon - Philippe B - Philippe Brach - Pif Paf Hangover - Propofol - Pypy - Red Mass - Rich Aucoin - Secret sun - Sierra leone's refugee all stars - Sightline - Slaves on dope - Slingshot brothers - Surfing Leons - The Ding-Dongs - The Feather - The Hacker - The Posterz - The Vibrators - Thee Silver MT. Sion Memorial Orchestra - Thomas Bégin
Emplacement de l'artéfact: UQAT, 445 Bd de l'Université, Rouyn-Noranda
La scénographie caractéristique au festival de musique émergente version 2014 découle d’une collaboration entre la directrice artistique Karine Berthiaume et l’artiste Reno Hébert, qui signe l’affiche de cette édition. Réalisée avec de l’acrylique, sa toile s’inspire de l’ancienne mine Noranda.
Reno Hébert imagine un monde où, en raison de la recherche intensive de minerai, la compagnie minière creuse si profondément qu’elle réveille au passage un monstre musical terré au fin fond de la terre. Baigné dans des couleurs chaudes qui laissent présager un monde en feu, le robot émerge, s’impose, prend possession de la ville, tout comme le fait la musique dans le cadre du FME. Karine Berthiaume bâtit une immense tête de robot, faite de cuivre et de pièces informatiques recyclées, qui accueille les festivaliers et les invite dans son monde minier, où la musique règne en reine sur la ville.
Par Martine Dupuis
Par Dominic Leclerc
Par Karine Berthiaume & Plastique G+
Abitabyss - Ariane Moffatt - Atchoum et ses microbes - Barrasso - Barricade - Bears of Legend - Chapelier Fou - Corridor - Crushed Out - Das Mörtal - Deerhoof - DJ Félix B. Desfossés - DJ Kemicalken - Doldrums - Duchess Says - Elliot Maginot - Face-T - Fanny Bloom - Fire/Works - Fleshgod Apocalypse - Francis Faubert - Galaxie - Geneviève et Matthieu - Guillaume Beauregard - Habana Café - Heat - Hologramme - IPHAZE - Jeanne Added - Jesse Mac Cormack - Joseph Edgar - Julie - Blanche - Kid Koala - Les Marinellis - Li'l Andy - Look Vibrant - Loud Lary Ajust - Louis-Jean Cormier - Lubik - Marie-Pierre Arthur - Molly - Moon King - Nanochrome - Navet Confit - Opulence Family - Pandagraham - Peregrine Falls - Peter Henry Phillips - Philémon Cimon - Philippe Brach - Ponctuation - PONI - Prieur&Landry - Puts Marie - Ropoporose - Rosie Valland - Safia Nolin - Sandveiss - Saratoga - Seoul - Syzzors - The DoDos - The Fleshtones - Toast Dawg - Tomas Furey - Totorro
Emplacement de l'artéfact: Service d'incendie de Rouyn-Noranda
La musique captive, emporte, vise le cœur. Tout comme le cobra se saisit de sa proie, elle prend au corps sa victime, qui finit par se laisser conquérir. Martine Dupuis, artiste de l’affiche officielle de l’édition 2015, choisit de représenter deux serpents qui combattent sur fond de couleurs vives, comme pour illustrer les nombreuses offres musicales du FME qui s’opposent pour retenir l’attention des festivaliers.
Inspirée par cette œuvre spectaculaire, Karine Berthiaume, avec l’aide de Plastique G+ incorpore un cobra géant à une structure de 13 pieds de hauteur qui se déploie sur toute la largeur de l’entrée du festival. Tel un portier saisissant, il accueille les festivaliers et semble leur susurrer un mot de bienvenue. Les plus courageux peuvent actionner la langue mécanique du reptile, qui pend au-dessus d’eux, prête à les capturer ou à les accueillir d’un baiser furtif. Dès l’entrée sur le site, un jeu de serpents et échelles gigantesque invite les visiteurs à pénétrer l’univers ludique imaginé par l’équipe de scénographie du FME.
Pour fabriquer le serpent géant, le FME a fait appel à la compagnie Plastique G+. Cette compagnie qui fabrique habituellement des produits en plastique pour l’industrie minière a ainsi produit sa première œuvre artistique en 2015. Les nombreuses retailles de plastiques jaunes ont été conservées à l’entrepôt pendant plusieurs années et, en 2019, elles ont été réutilisées pour la signalétique du projet estivale de la Guinguette chez Edmund.
Par Donald Trépanier
Par Dominic Leclerc
2GPU - Abakos - Aliocha - Ariane Zita - Avec pas d'casque - Baadman - Bernardino Femminielli - Bernhari - Black Legary - Brain Püker - Brown - Chantal - Archambault - Charlotte Cardin - Claude Aka Fulgeance - Co/ntry - Dan San - Dead Obies - Despiced Icon - Érik D'Orion - Flow - Foreign Diplomats - Fred Fortin - Gablé - Galaxie et Marie-Pierre Arthur - Groenland - Half Moon Run - Jason Bajada - KNLO - Koriass - Krismenn & Alem - La colonie de vacances - Lakes of Canada - Laura Sauvage - Laurence Nerbonne - Le Carabine - Les Deuxluxes - Les Goules - Les soeurs Boulay - Ludo Pin - Mami Chan et le village des petites boucles - Maryanne Côté - Mathieu Fonsny - Mehdi Cayenne - Mentana - Metz - Moonshine - Okonomiyaki - Pandaléon - Partner - Patrick Bernatchez - Paupière - Plants and animals - Ponteix - Québec redneck bluegrass project - Rednext Level - RNC Music Night - Rosie Valland - Rouge pompier - Royal Caniche - Samba de la muerte - Samito - Sandblast - The Barr Brothers - The Vasts - Tire le coyote - Tonton (nordik impact) - Uk subs - Uubbuurruu - Violett Pi - We are wolves - Yann Perrau - Yonatan Gat
Emplacement de l'artéfact: Magasin général Dumulon, Rouyn-Noranda
L’affiche officielle de 2016, réalisée par Donald Trépanier, artiste originaire de Rouyn-Noranda, est née d’un désir de dialoguer avec le passé en offrant aux spectateurs un voyage dans le temps, à la genèse même de la ville. Il décide de mettre sous les projecteurs Jos Dumulon, propriétaire du tout premier magasin général de la région, lequel a ouvert ses portes en 1924. Le magasin général est un lieu où gravitent chaque membre d’une communauté en devenir, comme l’était Rouyn-Noranda jadis. Il accueille les citoyens, recueille même parfois ses camarades moins fortunés. Il devient porteur de secrets, agit comme moteur de cohésion sociale, offre un regard sur l’extérieur de la région et agit comme théâtre de toutes les interactions de la ville naissante.
Ressuscité le temps d’un long week-end, le bon commerçant Jos Dumulon et son double accueille, fidèle à son habitude, les festivaliers sur le site. Mobile, il les salue bien bas à l’aide de son bras mécanique, en souriant. Réalisés par l’équipe de la scénographie en collaboration avec les jeunes du camp d’art du MA de Rouyn-Noranda, les deux Jos invitent cordialement les visiteurs à pénétrer le site et à s’immiscer dans l’univers visuel et sonore de la 14e édition du FME.
Par Christian Leduc
Par Dominic Leclerc
A place to bury strangers - A Tribe Called Red - Abysmal Dawn - Aerobrasil - Afrikana Soul Sister - Alaclair Ensemble - Andy Shauf - Anemone - Antoine Corriveau - Atsuko Chiba - Barry Paquin Roberge - Betty Bonifassi - Black Empire - Blood and Glass - Bloodshot Bill & The Hick-ups - Canailles - Catherine Leduc - Chocolat - Deke Dickerson - Desjardins, on l'aimes-tu! - Duchess Says - Elephant Stone - Eman X Vlooper - Emily Wells - Fuudge - Geoffroy - Hoan - Hubert Jacob - I Shot Samo - Incantation - It It Anita - Jason Bajada - Jean-Michel Blais - Julien Sagot - King Abid - Klô Pelgag - Kroy - La Bronze - La Mverte - Lary Kidd - Le Bleu - Le Couleur - Les Dales Hawerchuk - Louis-Philippe Gingras - Lubik - Ludovic Alarie - Makwa - Marduk - Mat Vezio - Mathew James - Matt Holubowski - Mon Doux Seigneur - Paul Jacobs - Phil Moreau - Philippe B - Pierre Flynn - Pierre Kwenders - Raphaël Dénommé - Sarah Toussaint-Léveillé - Saratoga - Slosh - Sunwatchers - The Decline! - The Franklin Electric - The Wildtones - Thomas White - Thus : Owls - Wyln - Zen Bamboo
Emplacement de l'artéfact: 92 Rue Perreault E, Rouyn-Noranda
L’œuvre qui a inspiré la scénographie de la 15e édition du FME renvoie à la richesse vibrante de la culture des Premiers Peuples. Fruit d’une collaboration entre le photographe rouynorandien Christian Leduc et la directrice artistique Karine Berthiaume, le collage est inspiré de la rencontre entre le festival et le Pow-Wow de Pikogan. On y retrouve une jeune personne, regard résolument tourné vers l’avenir, sur laquelle est superposée l’image d’un corbeau. Symbole d’intelligence, il est également considéré, dans plusieurs cultures, comme prophète. Pour prédire un avenir glorieux ou pour donner sur le monde un point de vue différent, le corbeau devient cette année-là un élément phare de l’identité visuelle du festival et on le retrouve présent un peu partout dans la ville.
Patrick Laurino, plasticien du festival d’art de la rue Les Invites de Villeurbanne, collabore avec le FME depuis de nombreuses années. Il confectionne dans le cadre de cette édition trois immenses corbeaux aux becs et pattes de cuivre. Ceux-ci veillent gentiment sur les spectateurs franchissant l’imposante structure géométrique blanche qui fait office d’accueil. Leur regard bienveillant amène aux festivaliers un sentiment de protection et de bienvenue sur le site principal.
Par Lana Greben
Par Dominic Leclerc
Alexandra Stréliski - Anatole - Babylones - BackStabber - Basia Bulat - Camaromance - Cattle Decapitation - CHANCES - Choses Sauvages - Constellation Nightclub - Corridor - Data Plan - Dave Chose - Debbie Tebbs - Depths of Hatred - Dexter Romweber - Donzelle - Félix Dyotte - FouKi - Fred Fortin - FRIGS - Galaxie - Holy Two - Hubert Lenoir - Ingrid St-Pierre - Jérôme 50 - Jesse Mac Cormack - Jessica Moss - Jesuslesfilles - Jittery Jack and Miss Amy - Johnny Mafia - Kandle - Karkwatson - Klaus - LARCHES - Les Hôtesses d’Hilaire - Les Louanges - Les Marinellis - Loud - Lydia Képinski - Lyse and the Hot Kitchen - Mehdi Cayenne - Milk & Bone - Moonwalks - Nakhane - Naya Ali - Obia le Chef - Ouri - Penny Diving - Pierre Lapointe et les Beaux Sans-Coeur - Qualité Motel - Random Recipe – Rêve - Rymz - Samuele - Simon Daniel - Soggy Beard – Surfing Leons - TEKE::TEKE - Télécor - The Blaze Velluto Collection - The Brooks - The Death Wheelers - Valery Vaughn - Xarah Dion - Yamantaka // Sonic Titan - Yes Mccan - Yonatan Gat and the Eastern Medicine Singers - Zach Zoya
Emplacement de l'artéfact: 50 Av. Murdoch, Rouyn-Noranda
À travers ses portraits envisagés comme des masques, l’artiste amossoise d’origine ukrainienne Lana Greben nous fait pénétrer dans un univers alimenté par des modes d’altération tant esthétiques qu’identitaires. En modifiant l’apparence d’un personnage jusqu’à ce qu’il tende vers l’objet, l’artiste propose un tout carnavalesque, où l’essence de l’humain est fardé d’apparat, caché derrière un voile qui lui permet de se fondre dans la foule. L’artiste, lorsqu’interrogée sur sa pratique, mentionne « Entre le champ de l’art et la culture populaire, ma pratique se compose ainsi de ruptures de style qui rappellent celles du carnaval. »
Le public du festival de musique émergente arrive sur les lieux portant, d’une certaine manière, un masque de spectateur. Prêt à la fête, heureux, fébrile, il cache ses drames laissés derrière et ignore ses malheurs le temps d’un armistice festif. Karine Berthiaume, directrice artistique du FME, décrit le personnage qui orne le visuel de l’édition 2018 comme « un festivalier qui se présente dans un rapport égalitaire, car tout le monde a le même masque, celui qui reçoit et donne en échange, celui qui cultive l’ouverture d’esprit. »
Le FME est reconnu pour sa relation de longue date avec sa grande amie: la pluie. De ce fait, l’année 2018 n’a pas fait exception à cette règle. Le masque qui orne l’entrée du site de la 7e rue et qui constitue un élément fondamental de la scénographie de cette 16e édition, se décompose peu à peu tout au long du festival, détérioré sans ménagement par les averses incessantes. La directrice artistique du festival, Karine Berthiaume, tente du mieux qu’elle peut de restaurer le papier qui compose le masque, sans grand succès, puisque les éclaircies espérées n’ont jamais eu lieu. Elle décide de recouvrir le masque de toile de plastique afin de le protéger de la pluie. Cette année-là, même la scéno aurait eu besoin d’un anorak!
Un événement bouleverse le cours du FME 2018 : le spectacle de Yes McCan a dû être annulé lorsque la salle du Paramount est évacuée d’urgence. Finalement, plus de peur que de mal! L’artiste a pu continuer sa performance en direct du toit de sa camionnette. Ce moment particulier est gravé dans les souvenirs des organisateurs comme des festivaliers car ce revirement de situation a donné lieu à un événement magique où la tension accumulée par cette évacuation stressante s’est transformée en moteur pour la fête!
La seizième édition du FME est marquée par plusieurs nouveautés, notamment la « prise de possession » de l’avenue Murdoch. Cet espace offre un pont entre la 7e rue, l’Agora des Arts et la billetterie physique située à l’Écart. Les festivaliers ont donc accès à des installations plus grandes, plus aérées et plus fonctionnelles.
La 7e rue a vécu elle aussi de grands changements alors que trois événements SiriusXM sont présentés sur la scène extérieure Desjardins: une première pour le festival. La réalité virtuelle fait également son entrée en scène au FME, alors que les festivaliers de tous âges sont invités à visiter le Jardin VR, où ils ont pu se plonger dans une expérience immersive virtuelle complètement innovatrice. Du jamais vu!
Plusieurs festivaliers, organisateurs et bénévoles conservent également un souvenir permanent du festival en version 2018. En effet, le projet Encre-toi au FME, invite des artistes tatoueurs de Rouyn-Noranda à réaliser, durant la journée du samedi, de petits tatouages sur la peau de nombreux mélomanes.
Par Martine Savard
Par Martine Frossard
Par Jacques Baril et Tanya Bélanger
...And You Will Know Us By The Tail of Dead - Ada Lea - Adam Naas - Alaclair Ensemble - Alex Burger - Archons - Atsuko Chiba - Barrdo - Bernard Adamus - Bon Enfant - Caravane - Daniel Romano - David Marin - Despised Icon - DJ Edsik - Doiron-Placard - Dominique Fils-Aimé - Ellemetue - Elliot Maginot - Émile Bilodeau - Émilie Khan - FET.NAT - Fouki - Glauque - Half Moon Run - Heartstreets - Jeanne Added - Julie Doiron - Kid Koala - Kid Kouna - Koriass - KT Gorique - La Force - LA Julia Smith - Last Train - Laurence-Anne - Le Roi angus - Les soeurs Boulay - Lesser Evil - Lou-Adriane Cassidy - Loud - Louis Venne - Marie-Pierre Arthur - Mat - Vezio - Material Girls - MCLEAN - Mélanie Venditti - Mélissa Laveaux - MIELS - Millimetrik - MISCELLANIUM - Motherhood - Naya Ali - Necrotic Mutation - P’tit Béliveau et les grosses coques - Philémon Cimon - Philippe Brach - Pierre Guitard - Red Mass - Ryannah - Sarahmée - Sessa - Simon Kearney - Souldia - The 5,6,7,8's - The Flamingos Pink - The Sadies - The Televisionaries - The Young Gods - VICTIME - Zouz
Emplacement de l'artéfact: Guinguette chez Edmund, Chemin de la Grande Place, Rouyn-Noranda
Trônant tel un roi au milieu de l’aire de jeux Agnico Eagle, ce majestueux guépard rose veille sur les petits et grands festivaliers. Située en plein cœur de la zone famille, écrin de verdure et de fraîcheur qui fleurit dans le bitume de la 7e rue, cette impressionnante sculpture réalisée par Jacques Baril et Tanya Bélanger impose le respect. Elle est inspirée par l’œuvre MY POWER IS YOUR POWER de Martine Savard, pierre angulaire de la scénographie de l’édition 2019 du FME.
L’illustration, issue de la série Les Lutteuses, porte en elle la force de nombreuses femmes qui ont combattu pour faire cheminer la cause féministe à travers les années. « Dans cette série-là, il y a l’idée des lutteuses, mais c’est aussi pour dénoncer l’abus social du corps de la femme, du rôle de la femme, de la place de la femme. La place de la femme dans notre société », lance Martine Savard. Radicale et énigmatique, l’œuvre de l’artiste mène à réfléchir à l’équilibre entre la combativité et la lassitude. « C’est comme une pause avant de relever les bras et de poursuivre le combat. »
La présence du guépard dans MY POWER IS YOUR POWER peut revêtir maintes significations. Martine Savard l’interprète comme l’obstacle qui barre la route, qui ralentit dans le combat à mener : elle l’illustre d’ailleurs en montrant le personnage de MY POWER qui trébuche sur la crotte de l’animal. Réalisatrice de la bande-annonce de la 17e édition du FME, Martine Frossard, y voit quant à elle le reflet de l’état d’esprit du personnage qui anticipe et trépigne d’impatience face au combat à venir, une sorte d’agressivité qui monte en réponse au calme et au contrôle inhérents au rituel de préparation.
La météo a été favorable toute la saison estivale, même l’équipe s’amusait à dire qu’elle était bénie des dieux de la Guinguette.
En 2019, un lieu de fête installé au bord du Lac Osisko fait son apparition grâce à l’équipe du FME: la Guinguette chez Edmund. Cette scène a été le théâtre de multiples concerts et DJ set ainsi que de plusieurs activités culturelles et sportives durant tout l’été. Pour ce qui est du festival, la 17e édition marque la transition de la programmation en format papier vers un format exclusivement en ligne: une initiative environnementale ancrée dans les valeurs de l’organisation.
Par Dominic Leclerc
Aliocha - Anachnid - Backxwash - Bleu Jeans Bleu - Brown Family - Carla Blanc - Clay and Friends - Corridor - Eman - Flore Laurentienne - FUUDGE - Gus - Englehorn - Hicky & Kalo - Jessy Mac Cormack - Jonathan Personne - KNLO - Lary Kidd - Les Deuxluxes - Les Louanges - Les Shirley - Maude Audet - Meggie Lennon - Mirabelle - NOBRO - Rosie Valland - We Are Wolves -Zoo Baby
Emplacement de l'artéfact: Intersection Perreault E. et Filiatrault
En 2020, est instauré le projet Commando Couleur. Cette brigade colorée a pour mission d’envahir la ville et les quartiers de Rouyn-Noranda de positivisme, afin d’ajouter un peu de joie dans la vie des citoyens durant le confinement lié à la pandémie. Pour ce faire, de nombreuses installations de bâtons de couleurs portant des inscriptions inspirantes ont été aménagées aux quatre coins de la ville.
Calquées sur les lettres géantes qui caractérisent le FME, des mots évocateurs tels Respire ou Je t’aime ont été plantés dans le décor rouynnorandien avec l’intention de distribuer des sourires aux passants, à leur donner un petit souffle de douceur. Ces installations, nomades, ont circulé dans la ville et dans ses environs, trouvant refuge tant au centre-ville de Rouyn que dans des quartiers à proximité comme Évain ou Beaudry.
Un peu rebelle, l’équipe du FME s’est aussi armée de bombes de peinture en aérosol, et a tagué la ville de graffitis positifs temporaires, constitués de phrases ou de paroles de chansons telles que Tu es beau, Tu es belle ou Le temps est bon le ciel est bleu. Cette initiative réjouissante a pris tout son sens lors du dévoilement du visuel du FME 2020, qui met en scène ces éléments.
Par Alex Garant
Par Martine Frossard
ALIAS - Ariane Moffat - Ariane Roy - Backxwash - Bad Waitress - Barry Paquin Roberge - Beat Sexü - Besnard Lakes - Cadence Weapon - Calamine - Caniche 666 - CRABE - Double Date With Death - Drogue - Ducks Ltd - Emma Beko - Étienne Coppée - Fhang - Gab Paquet - GAYANCE - Hippie Hourrah - Hot Garbage - Janette King - Jay Scott - Johnny Clash and the Porkyz - Julien Sagot - Kora - Krimer - Kristian North - Laura Niquay - Laurence-Anne - Lido Pimienta - Louis-Jean Cormier - Maky Lavender - Marie Davidson - Marie-Pierre Arthur - Martha Wainwright - Maude Audet - Mayfly - Mitch Oliver - Mort Rose - Mr. Santé - N Nao - No Joy - Ouri - Pantayo - Paul Jacobs - Paupières - Pierre Kwenders - Pure Carrière - Ragers - Reanimator - Robert Robert - Saratoga - Seulement - Shreez - Sophia Bel - Souldia - Stoned Level - The OBGMs - Tumeurs - UnXpectD - Valence - Vanille - Visibly Choked - VOIVOID - White-B - Yoo Doo Right - Zoon
Emplacement de l'artéfact: Entrée du sentier Kiwanis, 101, Boulevard Rideau, Rouyn-Noranda
Renaissance. Après une longue période où la langueur et l’apathie étaient devenues saveurs du quotidien, l’édition 2021 du FME propose aux festivaliers et aux festivalières un réveil à soi et aux autres aux odeurs de fleurs fraîchement écloses.
Spring Will Come Again / Le printemps reviendra, l’œuvre d’Alex Garant qui orne l’affiche du festival en cette année de renouveau, est inspirée par l’espoir d’un temps meilleur. La peinture évoque un éveil après une époque de recul et de noirceur, où il est finalement possible d’émerger en dévoilant une nouvelle version de soi-même, le coeur grand ouvert, prêt à recevoir toute la beauté, la chaleur et l’amour que ce nouveau chapitre de vie a à offrir.
Déterminée à insuffler partout dans la ville un sentiment d’émerveillement et un désir de prendre de nouveau la vie à bras le corps, l’équipe du FME a mis à l’honneur les fleurs et la botanique dans leur concept scénographique. Les artistes et le public viennent ainsi célébrer la douceur de leurs retrouvailles au cœur même d’une ville-bouquet, où toutes les renaissances sont permises.
Scénographie: Équipe du FME
Alexe Séguin-Carrier
Joséanne Michaud
Mélanie Nadeau
Claude Pilote
Catherine D-Lapointe
Émilie Grenier
Axelle Beauvais
Poisson Volant: Ce lieu installé aux abords du lac Osisko a été l’hôte d’une foule de concerts tout au long de l’été 2021. Il a également été choisi pour accueillir de nombreuses activités satellites, telles que des cours de sport et de yoga, des célébrations culturelles de nos collègues de festivals régionaux, et une activité d’accueil des nouveaux Rouyn-Norandiens.
Le FME de l’avent:
À la demande de l’arrondissement de Lachine à Montréal, l’équipe du FME a été invitée à produire un événement musical de trois jours, du 6 au 8 août 2021, au nouveau Parc riverain de Lachine. Au total, ce sont 20 formations qui se sont produites, sur deux scènes aménagées pour l’occasion.
Pour bâtir la programmation, 20 artistes ont été sélectionné.e.s dans la programmation de la 19e édition du FME se tenant à Rouyn-Noranda plus tard dans l’été. Ce sont plus de 1500 participant.e.s qui ont pu profiter de l’événement, et entendre des artistes prometteur.euse.s de la relève québécoise.
Le FME était présent sur Twitch!
Les streameuses Charlene, MadameZoum et MimiCozy sont venues faire des streams en direct depuis le festival, pour faire vivre le FME aux gens en direct de leur salon ! Des shows, l’arrière-scène, l’ambiance, le Jardin XR, les gens à l’écoute en ont eu pour tous les goûts !
A big THANK YOU to all those who participated in this major project!
Artistic director: Karine Berthiaume
Project manager: Alexe Séguin-Carrier
Chief graphic designer: Yan Marchildon
Graphics: Joséanne Michaud
Editor: Rosalie Roy-Boucher
Research: Claude Fortin, Jenny Thibault and Chloé Pronovost
Communications: Camille Lavallée and Audrey-Anne Poirier
Installation: Victor Baron-Morasse, Zoé Giroux, Jonathan Caron, Lancelot St-Amour
Production: François Gosselin, Camille Chevalier, Mélanie Nadeau & Maude Mayrand-Légaré
And to our team of volunteers:
Axelle Beauvais - Léa Guimond - Marie-Déelle Séguin-Carrier - Marc-Olivier Michaud - Brigitte Luzy - Cathy Allen - Justine Chevalier - Cendrine Drapeau - Véronique Gauthier - Cynthia Lessard - Mélanie Cousineau - Nicole Marcoux - Denis Lavallée - Maude Lacombe - Guylaine Dessureault - Louis Beauvais
& Robin, Tyler, Lyv, Paige and Hailey
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