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Cinq raisons d’aimer la 117

Le FME commence dans quelques heures et des hordes de fans sont sur le point d’emprunter la mythique route 117 et de faire la grande traversée du parc La Vérendrye. Si nombreux sont les amateurs de beaux paysages à anticiper avec joie cette balade devenue un quasi pèlerinage annuel, d’autres la redoutent comme l’annonce d’un nouvel album de Marc Dupré.

Alors, à ceux-là, je dis : voici 5 raisons d’aimer la 117

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La 117 est trop longue (une compilation pour ta route)

sleeve 117

Allo, je suis Félix B. Desfossés, journaliste en musique notamment à Radio-Canada, pis rouynorandien. Je vais te bloguer des choses ce weekend, à commencer par une compilation. Ben kin.

La 117 Nord, de Montréal à Rouyn, est effectivement longue. Vu que je vous aime, ben je vous ai préparé une belle compilation conçue pour être écoutée sur la 117, incluant uniquement des chanson qui viennent de 45 tours pas trop commun, qui ont soit un lien avec l’Abitibi, soit qui s’écoutent vraiment top notch sur la route. Pour moi, la route, surtout la 117, ça se fait avec du hard rock pis du country. Fac c’est un peu de tout ça que tu retrouves sur La 117 est trop longue, la compilation ouesteurne pis rock.

Clique ici pour télécharger la compilation au complète.

Clique ici pour écouter les chansons, sans les downloader, sur mon autre blogue, Vente de garage.

Continue ici ici pour apprendre des choses importantes:

My Pink Cadillac – Hal Willis
Son vrai nom, c’est Léonald Gauthier. Il est né à Rouyn et a commencé sa carrière ici. Il est déménagé à Nashville vers ’55, a tourné avec Elvis et a enregistré cette toune-là en 1956. Du rockabilly pur, compilé par Rhino records (de là l’outro série B). Tu ne fais pas la 117 en Cadillac rose, mais tu le souhaites parce que…

Tu parles d’un beau char – Yves Lapierre
… parce que tu parles d’un beau char! Une chanson funky tirée de la B.O. du film Y’a toujours moyen de moyenner. Ça s’écoute pas mal bien en char. Circa ’73.

Matagami Blues – Mathieu
Moi-même je suis jamais allé à Matag. Mais ça a pas l’air trippant, à en juger par la description que le rouynorandien Daniel Nault, alias Mathieu, en fait ici. Mais faut pas se fier à ça. J’irai voir Matagami sous peu. En attendant, si trouves la route longue, console toi en te disant que t’as pas besoin de te rendre jusqu’à Matag ou ben jusqu’à Baie James. Mathieu a enregistré un album de folk psych assez solide début ‘70s. Matagami Blues vient d’un 45 tours pas pire rare.

Habitant de chien blanc – Offenbach
J’ai pour mon dire que ça prend du hard rock pour faire de la route, surtout en zone rurale. Rien de mieux qu’Offenbach. Pis Habitant de chien blanc, c’est la toune de rural rock par excellence. Avoue que t’avais jamais catché à quel point Offenbach c’était malade après avoir entendu le boutte de la toune où Gerry de met VRAIMENT à gueuler.

M.C. (le thème du motard) – Novak
Une toune de hard rock made in Qc, proto-métal, post-Easy Rider. Probablement la chanson thème des Pow Wow de Val d’Or ou des Ordres de Mont-Brun. Ça brasse dans ton char.

Sur ma moto – Dino L’Espérance
Ça, c’est César, le chanteur de César et les Romains. Il vient de Rouyn, c’était notre Elvis local, en quelques sortes. Fin 60, il a décidé de reprendre Born to be wild, en français, en solo. St-Cibole.

Les dégonflés (Le motard vs. le policier) – Les Bel-Air
Groupe de yé-yé inoffensif qui a lancé un album couillu fin 60. Voici une chanson proto-punk qui sonne quasiment comme du MC5 pis qui parle de bécyk à gazoline.

Voyage en couleur – Alain Jodoin
Membre de la mouture 70’s des Sinners, Jodoin a enregistré ça avec Louis Parizeau, batteur des Sinners. Y parle de moto pis de trip en couleur… une vraie toune de hippie.

Est trop longue – Ben St-Onge
Marc Bolan, sort de ce corps! Ça sonne comme du T. Rex. Ben St-Onge est un ex-membre du groupe garage Les Loups Blancs. Dans son band, Paul Daraîche jouait de la guit. Ben ici aussi. Paul Daraîche a composé les paroles de cette chanson-là, il joue de la guitare dessus pis il l’a même produite. Pis y parle d’une route trop longue. Un peu comme la route que tu fais là.

Boomtown Café – Abbittibbi
Un classique, incontournable, dans sa version originale. Des fois que tu ne le saurais pas… c’est Richard Desjardins en 1979.

I pity the country – Willie Dunn
Parlant de M. Desjardins, il serait sûrement satisfait de savoir qu’une chanson d’un artiste issu des Premières Nations est incluse sur une compilation qui se veut une trame sonore pour monter en Abitibi. Willie Dunn vient pas de notre coin, mais sa toune est incroyablement bonne. Plein d’âme. Et ça ouvre la partie plus country de cette compile.

Le ciel c’est le ciel – Maurice West
Aucune idée de qui est Maurice West – ma blonde pense que c’est Fardoche. En tous les cas, il a une voix grave à la Johnny Cash pis sa chanson est vraiment bonne. Et je profite de son thème pour te faire remarquer le ciel d’Abitibi. Ici, on parle d’un ratio 70% ciel, 30% terre, quand tu regardes à l’horizon. Ça donne une impression de liberté.

Simple passager – Marcel Martel
Monsieur Marcel Martel. Simple passager, c’est ce que nous sommes tous, en voiture comme dedans la vie. Retiens ça ti-gars, pis ralenti un peu. Y’a rien qui presse.

Movin’ on to Rouyn – Stompin’ Tom Connors
Stompin’ Tom a chanté Rouyn. Une chanson de drifter qui passe d’un hôtel à l’autre, avec sa guitare, dans le Nord-Est de l’Ontario, en s’en allant rejoindre sa nouvelle blonde à Rouyn. C’est Dayglo Abortions qui seraient content de savoir qu’en Abitibi où y s’en viennent jouer pour la première fois, on écoute du Stompin’ Tom, un de leurs héros.

Mille après mille – Willie Lamothe
Ben kin.