Le trait d’union

C’est ma 4e fois au FME. Je crois. Effectivement, pour une raison qui m’échappe, je ne me rappelle pas exactement de tout de mes passages à Rouyn. Sérieux, je suis sûr que c’est ma 4e visite au FME, mais j’ai un léger doute quand même. Il faut dire que je suis aussi venu souvent dans mon enfance dans la grande ville de Rouyn (j’habitais à la Baie James, alors hein, les adjectifs n’ont pas la même portée). Donc j’ai un petit flou concernant mes visites dans la capitale internationale du cuivre.

Peu importe au fond si ça fait 3 ou 4 FME que je vis, je sens un changement dans l’évolution de la bête. Ce qui est bon signe en général. Je crois qu’une partie de ce changement réside dans la nouvelle scission entre Rouyn et Noranda que le festival a réanimé… mais pour le mieux!

Comment un festival divise une ville en 2? C’est simple: les 5 à 7 à Rouyn, et le gros des spectacles de soirée à Noranda. Ce qui évite les va-et-vients d’un bord à l’autre de la ville à chaque demie heure (on ne maque plus de gros segemnts de spectacles dû à des déplacement). Mettons que je voudrais être poétique, mettons, je pourrais dire que le FME, c’est en fait le trait d’union de Rouyn-Noranda. Mais tsé, j’irais pas jusqu’à faire de la poésie, et surtout pas en faire le titre d’une chronique.

Un peu d’histoire (mais à peine)

Commençons par le commencement. Le nom de la ville.

Si vous ne le saviez pas, Rouyn-Noranda a longtemps été divisée psychologiquement plus que physiquement entre Rouyn et Noranda, les 2 secteurs de cette ville fusionnée (ça date d’avant la vague de fusion des années 2000).

J’ai fait comme un vrai grand recherchiste,  j’ai tapé Rouyn-Noranda dans google, et puis, Oh! miracle!, j’ai trouvé une définition toponimique de la ville dans Wikipédia:

Le nom de Rouyn se veut un hommage au capitaine de Rouyn, membre du régiment Royal-Roussillon en 1759, qui s’illustra lors de la bataille de Sainte-Foy en 1760 et reçoit la croix de Saint-Louis. Il retournera par la suite mourir en France.

(personnellement, je trouve ce choix douteux, faudra qu’on me le justifie plus en détail, le gars ne semble même pas être venu dans la région… en fait, il semblerait que plusieurs cantons de la région portent des noms de généraux de Montcalm, comme Lasarre…)

Bon poursuivons notre palpitante leçon wikipédia:

L’appellation Noranda résulte de la contraction de Nord et Canada qui, à l’origine, devait prendre la forme de Norcanda, mais se mua en sa forme actuelle par suite de la négligence d’un imprimeur distrait.

Le toponyme algonquin de la ville est Conia Asini.

He ben wèla. C’est pas mal ça qui est ça. Car un bon trait d’union est suivi d’un point.

Une réflexion au sujet de « Le trait d’union »

  1. Rouyn, La Sarre, Amos… Tout ces noms sont parce que lors de la colonisation de l’Abitibi, le Québec avait déjà pas mal utiliser tout les saints du dictionnaire pour nommer ses villages dans les laurentides… C’est donc la raison de ces noms un peu douteux :P

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