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The Church of Nuit Métal

As I get ready to slip into the comfortable camouflage of my day job, I can’t help but think back on the cathartic church of Nuit Métal. I can’t say I was ever a true fan of death metal. Maybe I was a bit traumatized my the zeal of my metal-head cousins when I was a kid. Something secretly fascinated me about metal though (call it a morbid curiosity) but I was too timid to explore it. I didn’t realize it at the time, but metal culture is often a type of refuge for outcasts, or self-exiles from the mainstream. Jazz served a similar function for me, but I have yet to see a « circle pit » at a jazz club. (I’m not sure the world is ready for “grindcore bebop”)
Another aspect that took a while to appreciate is the technical facility of metal musicians, especially the drummers. I was mesmerized by Origin’s kit man last night. The more fans I spoke to last night the more I realized that many metal artists are in fact jazz or classically trained. (I was wondering what those guys in music school were doing with their double kick pedals.)
It’s easy to be intimidated by the crowd at a metal show until you get to know their sensitive sides. At first glance though, it’s an aggressive mix of black clad bearded Nordic death metal fans and fully shorn thrashers. The mosh pits are not for acolytes though, we lost our friend Francis that night. He was clad conspicuously in a pink FME T-shirt and shorts. He was last seen heading into the maw between « the walls of death » at the Dying Fetus set. We found his shredded shirt later that morning. The image is burned into my mind like the little girls red raincoat from Schindler’s List.
As I age, I’m finding my musical tastes incorporate a lot more loud music. Perhaps it’s a late discovery of the secret escape it provides from the constant inanities and waves of stupidity that wash over many aspects of city living. Or maybe it’s just that metal makes a more apt soundtrack to the futility of Syrian intervention, the dread of more Fukushima radiation, and of course the tainted Cronuts.

-Zeus

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On a sondé les artistes. Part 3 (pis 4)

Les deux derniers bands qui ont répondu à notre questionnaire, c’est Le Couleur pis Mardi Noir.
Parce que je suis une adepte de l’expression « Faire d’une pierre deux coups », voici ce que les deux groupes ont répondu à nos questions (pas) tordues.

*****

Le Couleur 

Q. C’est ta première fois au FME?
R. Oui

Q. Quand t’arrives à Rouyn, qu’est-ce que tu fais first?
R. On s’étire (parce qu’on vient de faire un million de kilomètres) et on va se coucher (parce qu’il est 2h00 du mat)

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment voir durant l’édition 2013?
R. Blonde Redhead

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment pas voir?
R. Des grosses mouches mangeuses d’hommes

Q. Tu t’en vas en Abitibi (yé!), t’apportes quoi?
R. De l’huile à mouche

Q. Qui personnifierait le mieux le FME, selon toi? Mettons si le festival était une personne là.
R. Notre ancien bassiste Maxime Audet (Max). Il a participé à 4 éditions du FME et il a joué très souvent dans ce coin-là.  On lui a demandé tellement de cues à propos du trajet, quoi faire, les hôtels vs les dortoirs. C’est un expert de l’Abitibi.

Q. Ce serait quoi le meilleur acronyme (autre que Festival de musique émergente) pour FME?
R. Femme et Macro Ensemble (!)

Q. Si j’te dis FME, tu penses à…
R. Place to be

Q. Ton meilleur souvenir du FME (ou tes attentes mettons, si t’es jamais allé)?
R. Un sauna de Labatt 50 après un show, à 5hrs du mat.

Q. Quelque chose à rajouter ?
R. On joue trois soirs au Trèfle Noir, yé!
Mardi Noir

Q. C’est ta première fois au FME?
R. La majorité d’entre nous a déjà eu la chance d’effectuer cette virée plus que mémorable avec nos anciens bands respectifs (Le Nombre et les Psycho riders)

Q. Quand t’arrives à Rouyn, qu’est-ce que tu fais first?
R. Je me pop une bottle. Comme dans la chanson.

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment voir durant l’édition 2013?
R. Du rock, un peu de danger en bonne compagnie, le fonds des choses et le petit matin.

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment pas voir?
R. La répétition d’une expérience antérieure au FME qui réunissait une hache, un drummer, de la nudité, des quenouilles et de l’hypothermie.

Q. Tu t’en vas en Abitibi (yé!), t’apportes quoi?
R. Rien de bien racontable. Ça et notre légendaire joie de vivre.

Q. Qui personnifierait le mieux le FME, selon toi? Mettons si le festival était une personne là.
R. Notre guitariste / hobo Olivier Saint-Pierre, pour son hyperactivité, ses délires multiples, son égarement passager et son immense cœur.

Q. Ce serait quoi le meilleur acronyme (autre que Festival de musique émergente) pour FME?
R. Full Metal Experience

Q. Si j’te dis FME, tu penses à…
R. Un mal de tête. Une crise de foie. Du gros fun noir. Une ambiance unique. Des gens géniaux.

Q. Ton meilleur souvenir du FME (ou tes attentes mettons, si t’es jamais allé)?
R. Tout, mais vraiment tout ce qui a précédé un interminable embouteillage sur la route du retour un dimanche midi, après 48h sans sommeil et un mal de crâne de qualité supérieure

Q. Quelque chose à rajouter ?
R. Ce sera épique ou ce ne sera pas.