Archives de catégorie : Bastien

Le trait d’union

C’est ma 4e fois au FME. Je crois. Effectivement, pour une raison qui m’échappe, je ne me rappelle pas exactement de tout de mes passages à Rouyn. Sérieux, je suis sûr que c’est ma 4e visite au FME, mais j’ai un léger doute quand même. Il faut dire que je suis aussi venu souvent dans mon enfance dans la grande ville de Rouyn (j’habitais à la Baie James, alors hein, les adjectifs n’ont pas la même portée). Donc j’ai un petit flou concernant mes visites dans la capitale internationale du cuivre.

Peu importe au fond si ça fait 3 ou 4 FME que je vis, je sens un changement dans l’évolution de la bête. Ce qui est bon signe en général. Je crois qu’une partie de ce changement réside dans la nouvelle scission entre Rouyn et Noranda que le festival a réanimé… mais pour le mieux!

Comment un festival divise une ville en 2? C’est simple: les 5 à 7 à Rouyn, et le gros des spectacles de soirée à Noranda. Ce qui évite les va-et-vients d’un bord à l’autre de la ville à chaque demie heure (on ne maque plus de gros segemnts de spectacles dû à des déplacement). Mettons que je voudrais être poétique, mettons, je pourrais dire que le FME, c’est en fait le trait d’union de Rouyn-Noranda. Mais tsé, j’irais pas jusqu’à faire de la poésie, et surtout pas en faire le titre d’une chronique.

Un peu d’histoire (mais à peine)

Commençons par le commencement. Le nom de la ville.

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Balade à Rouyn avec les Sadies

Tout commence par une rumeur. Un texto et quelques « eille, y paraît que… », pour finalement se dire que c’est possible que les Sadies jouent vraiment dans un dépanneur à Noranda…

On attrappe une camionnette de musiciens (Leif Vollebekk pour votre info), on saute du lift rendu sur la rue Carter, débarque à l’épicerie Windsor et, noooooooonnnnnnn….. c’est terminé, les musiciens remballent leur matos. Il est 16h15, on remballe aussi.

Au moment de partir, l’ami Félix (de Bande à part, et de Rouyn) raconte qu’il va magasiner des vinyles avec les Sadies dans une brocante. Qu’est-ce qu’on fait dans ce temps-là, hein, qu’est-ce qu’on fait? Ben on va magasiner des vinyles avec les Sadies.

Entre 2 rangées de lampes en céramique, des fauteuils en fortrelle (bon, j’ai vraiment aucune idée de la façon dont s’écrit ce merveilleux tissu, mais il faut prendre des risques dans la vie) et des vidéocassettes de Slapshot, tout le monde plonge en même temps dans la pile de trésors précieux que sont les originaux de Belgazou, du bon vieux Richard Hamel ou les quelques vinyles de freejazz qu’une tante a dû mettre avec joie dans une boîte à donner il y a quelques années (enfin le « bruit » de son mari ne sévira plus dans le salon). Résultat? Bien des échanges de regards interrogateurs sur les choix de chacun mais bien peu d’élus à la caisse en fin de compte. Au fond, la vraie perle de la brocante, ce sont les gars des Sadies perdus dans la section des cadrans qui racontent leur dévouement à Andre Williams (le King du rock’n’roll trash) et leur passion du garage.

Il est 17h00, la brocante ferme, tout le monde dehors.