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J’ai jasé avec le maire de Rouyn-Noranda

Pour bien comprendre un lieu, il faut aller souvent à la source. Mon besoin d’en connaître davantage sur l’Abitibi, avant mon départ, m’a poussé à écrire directement au maire de Rouyn (non monsieur-madame, je n’y vais pas de main morte). Monsieur Provencher s’est prêté au jeu. Mes questions sont parfois salées cornichon aneth, mais les réponses sont toujours sucrées miel vanille, une excellente qualité pour un politicien. Je vais tenter de le chercher dans la foule au lancement afin de lui serrer la pince. N’hésitez pas à me le pointer pendant le show d’Ariane Moffatt. Voici donc 5 questions à Mario Provencher.

1. Monsieur Provencher, on ne se connaît pas. Tout d’abord, allô. J’ai appris que vous étiez le maire de Rouyn en fouillant sur le Net. Est-ce que vous êtes un bon maire?

Je crois que je suis un bon maire, mais ce serait une question à poser à mes citoyens! J’en suis à mon deuxième mandat. Le développement de ma ville est très important; c’est pourquoi je suis impliqué dans plusieurs comités (membre du Comité exécutif de l’UMQ, président du Comité de l’aéroport, membre du Secrétariat aux alliances économiques Nation Cree, président de la Conférence des préfets, président de Villes et Villages en santé, membre du Comité des Villes intelligentes de l’UMQ, représentant du Caucus des Cités régionales à l’AIMF, président du Comité consultatif minier, etc.). De plus, je suis facile d’accès auprès des citoyennes et citoyens. Je rencontre régulièrement des organismes à but non lucratif (sportif, culturel et social).

2. Pourquoi les gens partent de Montréal, et font 7 heures de char, pour aller au FME?

Tout d’abord, c’est un événement qui est reconnu internationalement. Lorsque je suis allé en France et en Belgique, les gens me parlaient de ce festival unique. Tous les styles de musique y sont exploités. Les artistes proviennent de partout. Nos meilleurs ambassadeurs du FME sont nos étudiants qui étudient à l’extérieur de Rouyn-Noranda et qui en font une publicité. Ils invitent les gens à venir vivre cette expérience. Une fois sur place, les gens sont enchantés et y reviennent d’année en année.

3. Le slogan de la ville de Rouyn-Noranda est « Rouyn-Noranda, ville de sensations ». De quelles sensations parle-t-on ici?

Dans le cas du FME, on parle de la fibre « culturelle ». Pour le slogan, on parle d’expériences vécues dans tous les domaines, que ce soit économique, social, sportif, culturel, culinaire, etc.

4. Je ne connais pas du tout Rouyn. Si par exemple il me prenait de revenir quelques mois après le FME, qu’est-ce que je pourrais faire dans votre ville (à part être nostalgique de l’événement)?

Tout d’abord, il y a plusieurs festivals au cours de l’année, que ce soit le Festival des guitares du monde, le Festival du cinéma international, le Festival du Blues, le DocuMenteur, le Festibière, Osisko en lumière, sans oublier toutes les activités sportives (motoneige, vélo, marche dans les sentiers pédestres, ski alpin, pêche, chasse), en plus des sites touristiques à visiter.

5. Finalement, est-ce que vous accepteriez qu’on aille voir au moins un show ensemble du 3 au 6 septembre?

Cela m’aurait fait un grand plaisir de partager avec vous l’expérience du FME. Malheureusement, mes obligations professionnelles m’empêchent d’y participer cette année. Je serai cependant à la journée d’ouverture qui aura lieu ce jeudi 3 septembre. Je vous souhaite un très bon festival et j’espère qu’on aura la chance de vous revoir l’an prochain!

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5 trucs pour un premier FME réussi

Comme je vous l’expliquais dans mon précédent billet, je n’ai encore jamais mis les pieds en Abitibi. Je suis donc allé chercher la crème de la crème des pros, des guerriers bûcherons avec de la peau anti-moustiques, afin qu’ils partagent leurs trucs pour survivre dans les contrées lointaines. Prenez des notes la gang, voici 5 conseils pour un premier FME réussi:

  1. N’oubliez pas que le Jameson c’est peut-être délicieux, mais ce n’est ni un repas complet, ni compté dans les 8 verres d’eau à boire quotidiennement. Suggestions : Chez Morasse pour la nutrition, et les jeux d’eau dans le parc sur le bord du lac pour l’hydratation. –Éric Samson, ex-rédacteur en chef d’Urbania.ca qui étire sa passe de presse-
  1. Dès l’instant où vous toucherez le sol de la Capitale du cuivre vidé par huit heures de bagnole écoulées à vous divertir de toutes les façons possibles et inimaginables — oui, tout le monde a son jeu de pancartes à la con — et ce, jusqu’à ce que vous posiez votre fessier mouillé par quatre jours d’abus sur le siège de cette même automobile, assurez-vous de garder le rythme. Assumez vos choix jusqu’au bout et affrontez la dure réalité : il faut se maintenir pour tenir le coup. Si vos oreilles saignent les « matins de grands soirs », jouez-vous là local le temps d’un bock à 2$ qui replace. Comme partout ailleurs, les tavernes de Rouyn sont matinales et Lynda y est fort accueillante. Suggestions : Le Bar Pie Ar — avouez que le nom emballe —, un paradis de brun, de grosses, de sel et de chaser de Clamato. – Isabelle Ouimet, Présidente (et Terreur) à La royale électrique –
  1. Si vous avez encore une semaine de vacances en banque, celle suivant le FME serait un bon moment pour en profiter. (Pour digérer toute la bonne musique que vous allez avoir consommée, évidemment. *wink* *wink*.) – Nicolas Ouellet, animateur qui n’a pas de semaine de vacances en banque –
  1. Contrairement à c’que la légende populaire dit, le FME c’pas juste une affaire de maringouins pis de lendemain d’veille, man. Si j’avais un conseil à vous donner pour que votre expérience soit optimale, ce serait le suivant : allègez vos chakras, mettez votre gêne de côté pis open your heart to your prochain. Profitez de ces 4 journées de folie musicale pour rencontrer du nouveau monde (pis raconter votre dernier voyage en Inde genre). Parce que ce s’rait plate de cracher sur l’occasion de décupler votre nombre d’amis su’ Facebook, hein? (lol) -Josée Hardy Paré, directrice de tournée pour Ariane Moffatt et rouleuse de fils / patcheuse de stage en devenir –
  1. Le FME est une expérience en soi. C’est un peu comme partir en voyage, il faut donc bien s’y préparer. Tout d’abord, il est impératif de se choisir des complices avec qui l’on partage les mêmes goûts musicaux certes, mais aussi, avec qui l’on a aussi envie de partager une chambre, car vous devrez fort probablement roomer… Or, il faut s’assurer que ces personnes ont plus ou moins le même beat que vous si vous ne voulez pas les réveiller (ou vous faire réveiller!) aux petites heures toutes les nuits… Il faut aussi prévoir un large spectre de vêtements, en passant par le maillot de bain et le manteau chaud, aux bottes d’eau et surtout aux souliers confortables. Sans oublier de se préparer une excellente playlist car la route peut être assez longue – notez qu’il y a des travaux dans le parc de La Vérendrye. Bref, attendez-vous à faire le plein de musique, à vivre des émotions fortes et à revenir avec des souvenirs un peu flous… -Jenny Thibault, co-fondatrice et programmatrice du FME –

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